Hôtel de ville
Hôtel de ville (détruit)
Centre-Val de Loire ; Loir-et-Cher (41) ; Blois ; Foulerie (rue) ; Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny (quai)
Val de Loire
Rive droite
Foulerie (rue) ; Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny (quai)
1810 A 1422, 1438
En ville
3e quart 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 2e quart 20e siècle (détruit)
4e quart 16e siècle (détruit)
1500 ; 1510 ; 1584 ; 1777
Daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par source
Attribution par source
L'hôtel de ville se situait avant la guerre en tête de pont, à l'angle de la rue Denis-Papin et des quais, entre la rue du Mail et la rue Foulerie. Il avait été fondé en 1459 par la donation d'une maison appartenant à Jehan de Saveuses et avait été agrandi plusieurs fois au XVIe puis doté d'une nouvelle façade en 1777. Dans sa séance du 7 avril 1937, le conseil municipal présidé par Maurice Olivier, avait décidé de faire construire un nouvel hôtel de ville pour remplacer ce bâtiment jugé vétuste. Un concours avait été organisé pour la construction d'un nouvel hôtel de ville sur son emplacement d'alors et celui de l'hôtel d'Angleterre soit à l'angle du mail et de la rue Denis-Papin. Paul Robert-Houdin et André Aubert y participèrent. Le projet retenu fut celui d'André Aubert et de ses collaborateurs Pronier et Saubot mais la guerre éclata et leur projet ne fut finalement pas réalisé.¶¶L'hôtel de ville fut détruit dans les bombardements du 16 au 19 juin 1940 et les incendies qui s'ensuivirent. Frédéric Lesueur sauva alors des ruines un grand nombre d'éléments sculptés qui contribuèrent à une meilleure connaissance de l'édifice et furent ensuite entreposés au cloître Saint-Saturnin.¶¶Au lendemain des bombardements, des bureaux provisoires furent installés dans la maison de santé. Puis, dès le 25 juin 1940, la mairie fut réinstallée dans l'ancien évêché, construit au début du XVIIIe siècle sur les plans de Jacques Gabriel et occupé par le musée d'histoire naturelle depuis la loi de séparation de 1905. La mairie dut donc, dans un premier temps, partager les lieux. ¶¶Le déplacement de la mairie dans la ville haute sembla d'autant plus pertinent que l'activité de la ville n'était plus désormais conditionnée par le fleuve mais par le chemin de fer et que le Palais de Justice, la préfecture et la halle étaient implantés dans ces quartiers hauts. La reconstruction de l'hôtel de ville sur son site d'origine ne fut par conséquent jamais envisagée : ni dans le plan de Paul Robert-Houdin, ni dans celui de Nicod approuvé en novembre 1942. Ce dernier entérina au contraire la concentration des services administratifs dans ce secteur de la ville. ¶¶Les dommages de guerre relatifs à l'hôtel de ville ne furent donc pas affectés à la reconstruction d'un nouveau bâtiment mais à l'aménagement de l'ancien évêché. Seuls des travaux d'aménagement et d'installation de chauffage furent nécessaires et il fut décidé que le complément de l'indemnité due au titre de l'hôtel de ville serait réparti entre différents bâtiments publics.
Pierre ; calcaire ; enduit ; bossage ; pierre de taille ; moellon
Ardoise
Étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Croupe ; appentis ; toit à longs pans
Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
Sculpture ; ferronnerie
Colonne ; fronton ; armoiries
Armes de France et de Bretagne emblèmes de la ville de Blois.
Détruit
Secteur sauvegardé
2010
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général
2010
De Decker Aurélie
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06