Port
Port refuge
Port dit port refuge du Beuvron ou gare de Candé
Centre-Val de Loire ; Loir-et-Cher (41) ; Candé-sur-Beuvron
Région Centre-Val de Loire
Contres
Motte (la)
Isolé
Loire (la)
Milieu 19e siècle
1844
Daté par source
Attribution par source
Au début du XIXe siècle (et probablement bien avant), l'embouchure de la rivière du Beuvron est utilisée par la navigation pour abriter les bateaux par mauvais temps. Un règlement est rédigé en 1842 pour faciliter l'exploitation de ce qu'on appelle localement la "gare de Candé". Un devis est rédigé par l'ingénieur ordinaire Delaitre le 18 février 1844 pour le perfectionnement de cette gare : à cette date, elle présente une longueur de 1600 mètres et une largeur de 25 mètres minimum. L'extrémité de la gare sert de port d'embarquement pour le bois de Sologne et les vins du Cher en provenance de Montrichard, Bléré et Chenonceau. Sa faiblesse réside dans le fait que les prairies qui la bordent sont souvent recouvertes d'eau (danger pour les haleurs). L'ingénieur propose d'améliorer le site en creusant le lit du Beuvron entre son embouchure en Loire et le pont de Candé, en construisant un petit port d'embarquement immédiatement en aval du pont et en exhausant la rive gauche du Beuvron pour former un chemin de halage de deux mètres de large (entre l'embouchure et le pont). Deux passerelles de halage doivent également être construites. Les travaux sont réalisés entre 1845 et 1848. Au milieu du XIXe siècle, la gare de Candé sert donc à la fois de refuge et d'embarquement. En 1860, le port d'embarquement mesure 65 mètres de long sur 12 mètres de large. Le niveau du port est fixé à 4,90 m au-dessus de l'étiage. Une cale assure l'abordage immédiatement en aval du pont. Les ingénieurs considèrent que cette gare est l'une des plus belles qui bordent le fleuve. On ne sait pas combien de bateaux elle pouvait accueillir, probablement entre 100 et 150.
Situé rive gauche, à 12 kilomètres en aval de Blois, le port refuge du Beuvron a été aménagé à l'embouchure de la rivière du même nom dans une anse de la Loire où l'on trouvait un mouillage suffisant. Il reste très peu de vestiges de la gare actuellement : une échelle hydrométrique et des anneaux servant à attacher les bateaux sont encore fixés sur l'ancien pont enjambant la rivière du Beuvron. La cale située près de ce pont au milieu du XIXe siècle n'existe plus aujourd'hui.
Non repéré par la Diren.
Propriété publique
2010
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général
2010
Mauret-Cribellier Valérie
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06