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Plateforme ouverte du patrimoine

Couvent de minimes, puis église paroissiale Saint-Louis, collège

Désignation

Dénomination de l'édifice

Couvent

Genre du destinataire

De minimes

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Louis

Destination actuelle de l'édifice

Église paroissiale ; collège

Titre courant

Couvent de minimes, puis église paroissiale Saint-Louis, collège

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Saint-Etienne ; 13 ter rue Gambetta ; 34 bis, 34 ter rue Michelet

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saint-Etienne centre

Canton

Saint-Etienne sud-ouest 1

Adresse de l'édifice

Gambetta (rue) 13 ter ; Michelet (rue) 34 bis, 34 ter

Références cadastrales

1826 B1 156, 212P ; 1864 E3 807, 809 ; 1996 ES 1A

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Chapelle

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 17e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1609

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

La communauté des minimes s'installe à Saint-Étienne en 1608. Un lieu de culte est attesté en novembre 1608 dans une chapelle dite provisoire. La première pierre de la chapelle est posée le 14 septembre 1609. Deux ans plus tard, le cloître à 24 arcades, une salle commune, des dépendances et l'église sont construits avec l'aide de nombreuses souscriptions de la population : la façade primitive portait l'inscription "Piis Sanstephanensium donis". En 1729, le corps de bâtiment situé le long de la rue Michelet est surélevé d'un niveau. En 1791, la ville achète le couvent comme bien national. Les locaux des bâtiments conventuels sont partiellement démolis pour permettre la création de la Grand'rue, côté rue Gambetta. Les édifices conservés côté rue Michelet sont affectés comme salles de classe au collège créé par décret impérial en 1806. Pendant la période révolutionnaire, la chapelle est transformée en salle de conférence, de bal, puis de théâtre dont Kloquemman est propriétaire de 1796 à 1806. En 1818, Jean-Michel Dalgabio architecte voyer entreprend les restaurations nécessaires à la remise en état du lieu de culte et reconstruit la façade en 1823 suite à l'érection de la paroisse Saint-Louis en 1822. En 1927, l'effondrement de la chapelle des fonts baptismaux entraîne une consolidation totale de l'église (allègement du toit, bandeaux de ciment dans les murs latéraux) , travaux effectués de 1928 à 1931 sous la conduite de Edouard Hur, architecte de la ville. Le peintre stéphanois Gabriel Tyr assisté de Victor Orsel et Hippolyte Flandrin réalisent les vitraux du choeur. Le sculpteur Joseph Lamberton est l'auteur des quatre panneaux du choeur et des anges situés à l'entrée. Les autres décorations peintes sont effectuées par le peintre Moyasson.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; moellon ; pierre de taille ; badigeon

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Typologie de plan

Plan en croix latine

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

Les bâtiments conventuels sont construits avec des matériaux locaux comme le grès houiller utilisé en moellon enduit par un badigeon ; l'église Saint-Louis est construite en grès houiller appareillé en pierre de taille. Implantée sur un terrain dit Aux Chambons, la chapelle des Minimes est axée est-ouest. Les différents édifices attenants au couvent sont articulés par une cour adossée au mur sud de l'église. De plan basilical, l'église présente une chapelle dans l'axe de la nef divisée en cinq travées dont les deux latérales situées avant le choeur sont fermées créant ainsi des chapelles latérales. L'abside en cul-de-four est précédée de deux travées de choeur où sont installées les stalles en bois sculpté, de style néogothique flamboyant. Les piliers, à colonnes engagées, supportent la couverture primitive de la nef en lambris disposé en caisson. Celui-ci s'est effondré en 1836 et a été remplacé par une voûte en briques. Les baies situées au-dessus des arcades et les vitraux des trois lancettes du choeur apportent un peu de luminosité.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Sanquer Cendrine

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88