Four
Fours à poix
Fours à poix
Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42)
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Saint-Bonnet-le-Château
4 repérés ; 0 étudié
18e siècle
Le nombre des fours bâtis sur les communes du canton, 19, a été établi par Boithias d'après le premier cadastre. La partie ouest du canton fait partie d'une zone de fabrication de la poix, liée à la présence des pins, s'étendant aux limites du Forez, du Velay et du Livradois, l'épicentre étant la commune d'Usson-en-Forez. D'après les fouilles pratiquées en Livradois, l'exploitation y est apparue dès les 1er et 2e siècles. Les mentions les plus anciennes de fours dans les communes du canton sont à Apinac en 1375 et à Rozier en 1592. Cette activité a connu sa pleine expension au 18e siècle. L'étanchéité des barques circulant sur la Loire, fabriquées en grand nombre à Saint-Rambert, semble avoir été le principal stimulant de cette production. Les fours conservés remontent probablement à cette époque. En 1818, les communes d'Usson, d'Apinac et d'Estivareilles fournissent 70 tonnes de poix par an. Mais dès 1824, époque du premier cadastre, plusieurs fours ont disparu et l'effectif s'effondre entre 1830 et 1860.
Granite ; moellon ; pierre de taille
Les fours sont établis sur un terrain en pente afin de faciliter leur chargement. Ils sont constitués d'un massif cubique en granite, contenant le four en entonnoir soigneusement appareillé. Au fond du four, un conduit permet à la résine de s'écouler vers l'extérieur et, au moyen d'un petit canal, d'aboutir à une marmite de récupération creusée directement dans le roc.
1997
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
1999
Ducouret Bernard ; Monnet Thierry
Dossier collectif
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