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Maison de notable, puis pensionnat Sainte-Thérèse, de religieuses de l'Enfant-Jésus de Claveisolles

Inventaire

maison

de notable

pensionnat

Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; L'Hôpital-sous-Rochefort

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Boën - Sail-sous-Couzan

1982 AU 454, 453

en village

jardin

Maison construite pour la famille Coupat, bourgeois implantés à l'Hôpital-sous-Rochefort dans la 2e moitié du 17e siècle (Vincent Coupat était alors maître de poste). La cheminée de la cuisine (?) remploie peut-être un linteau provenant du prieuré voisin. En 1936, à la mort de Jean-Baptiste Armand Coupat, la maison est achetée par les religieuses de l'Enfant Jésus de Claveisolles (Rhône) , présentes à l'Hôpital depuis 1881 (une religieuse devenant institutrice de l'école mixte communale). Elles y installent un pensionnat, avec des dortoirs dans les étages et une chapelle aménagée dans le salon, au rez-de-chaussée ; deux salles de classe sont aménagées dans l'ancienne écurie. La maison est revendue au milieu des années 1970 à l'hôpital local de Boën, qui avait le projet (abandonné) d'y installer une maison de retraite. Le jardin repéré en 1991 n'existe plus (on distingue des conifères sur des cartes postales anciennes).

granite ; moellon

tuile plate mécanique ; ardoise

étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble

élévation ordonnancée

toit à longs pans brisés ; croupe brisée

escalier intérieur : escalier en vis avec jour, en maçonnerie

La maison est construite hors les murs, sur le flanc de la petite éminence sur laquelle est construite le bourg de l'Hôpital-sous-Rochefort : un étage de soubassement (non visité) rachète le dénivelé. Il donne sur un jardin ; la façade principale est précédée d'une cour grillagée plantée de deux tilleuls. L'édifice adopte un plan massé : les pièces sont desservies par un vestibule central traversant, correspondant au premier étage à un couloir qui donne sur des balcons avec garde-corps en fonte ; l'escalier en vis de plan ovale est éclairé par un jour zénital. Les murs sont en moellons de granite assisés, avec des chaînes d'angles en harpe, et des pilastres en bossage sur la travée centrale saillante et couronnée d'un fronton rectangulaire. Le toit brisé, à croupes, est en tuiles creuses sur le terrasson et ardoise sur le brisis percé de lucarnes qui éclairent l'étage de comble.

menuiserie ; sculpture

étoile ; volute ; feuille d'eau ; armoiries

Dans la salle à manger, le parquet est orné d'un motif marqueté ovale avec une étoile, repris par des moulures ovales en plâtre au plafond ; la pièce comportait une cheminée en marbre blanc (déplacée). Les vitres des portes-fenêtres de l'étage comportent des pièces de verre coloré et gravé. L'escalier a une rampe en fer forgé à volutes, feuilles d'eau ondées, pistils et graines. Un pierre sculptée d'un écusson armorié (une rose accompagnée de trois rocs d'échiquier) est encastrée dans le mur de soutènement du jardin.

2002

à signaler

escalier

Le dessin soigné de l'escalier est à remarquer.

propriété privée

dossier individuel

2004

© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes

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