Ouvrage d'entrée
Tour de la Barrière
Ouvrage d'entrée dite tour de la Barrière
Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Montbrison ; rue du Palais de Justice
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Montbrison
Montbrison
Palais de Justice (rue du)
1809 E 69 ; 1986 BK 803
En ville
Fortifications d'agglomération
IA42001406
Milieu 13e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribué par source
Guy IV (commanditaire)
Cette tour est l'un des rares vestiges de la deuxième enceinte castrale édifiée sous le gouvernement du comte Guy IV. L'enceinte, mentionnée dans la charte de franchise de 1223, est terminée en 1258. Percée de trois portes, l'enceinte comprend : au nord, la porte de Savigneux ou du Colombier, au sud, celle de l'archiprêtre et à l'ouest, l'entrée principale appelée le Portail, mais aussi la Grande porte ou encore le portal de la Croys puisqu'il aboutit au faubourg de la Croix. Ce portail, ouvrant sur le Grand Chemin, était défendu par une tour ronde ; l'ensemble tour-portail, est alors désigné sous le nom de Barrière. Selon Etienne Fournial, la tour de la Barrière servait à proclamer les actes administratifs au XIVe siècle. Vers 1459, l'Armorial de Guillaume Revel représente cette unique tour talutée exagérément haute ; elle est en outre percée d'une meurtrière, surmontée d'un hourd et couverte d'un toit conique en tuile. En 1809 le cadastre montre une tour circulaire englobée dans la parcelle E 69, désignée par le terme maison et sol ; elle appartient à Javelle de la Garde, puis à la commune qui la revend en 1908 à Camille de Meaux.
Granite ; moellon ; moyen appareil
Tuile creuse
Plan centré
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
Charpente en bois apparente
Croupe ronde
Escalier intérieur
La tour est circulaire, en moellon de granite, de moyen appareil. Sa toiture à croupe ronde est couverte de tuiles creuses, la charpente est en bois apparente. L'élévation présente quatre ouvertures rectangulaires dont une porte chanfreinée au 1er niveau et une fenêtre également chanfreinée au 2e niveau, datables du 16e siècle. Deux fenêtres avec encadrement à arrêtes vives, du 19e siècle, sont ménagées aux 3e et 4e niveaux. Au rez-de-chaussée, la maçonnerie est englobée dans un bâtiment à un niveau. Sous-sol voûté, escalier intérieur ménagé dans le mur entre le 3e et 4e étage. Présence d'une cheminée au 4e étage.
Remanié
Propriété d'une personne morale (?)
2009
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
2009
Hartmann-Nussbaum Simone
Sous-dossier
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