Fermes du canton de Beaugency

Dénomination de l'édifice

Ferme

Titre courant

Fermes du canton de Beaugency

Localisation

Centre-Val de Loire ; Loiret (45)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Beaugency

Partie constituante non étudiée

Logis ; grange ; cellier ; écurie ; étable ; bergerie ; toit à porcs ; buanderie ; puits ; cour

Nombre d'édifices concernés par l'étude

127 repérées ; 17 étudiées

Siècle de la campagne principale de construction

15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Datation par dendrochronologie

Description historique

De petits ensembles ruraux remontant approximativement au dernier tiers du 15e siècle ou au début du 16e siècle nous ont laissé des logis plus ou moins bien conservés associés ou non à des dépendances qu'il est souvent impossible de situer chronologiquement. Ces logis, dans un contexte viticole, pour une bonne partie des communes du canton, constituaient à l'origine le bâtiment principal de petites entités vigneronnes accompagnées vraisemblablement de dépendances. Le 17e siècle n'est pas représenté avec précision et le 18e, modérément. C'est surtout à partir de la fin du 18e et tout au long du 19e siècle que l'on définit mieux les caractéristiques des fermes. Les bâtiments principaux des fermes comportant le logis passent de 1 niveau à la fin du 18e et au début du 19e siècle à 2 niveaux au milieu du 19e siècle, le second niveau étant un comble à surcroît, selon une progression constante durant la 1ère moitié du siècle (voir à ce propos le bordereau du dossier collectif maisons : IA45001356) [Se reporter également au texte de synthèse : l'architecture rurale du canton de Beaugency].

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; pan de bois ; torchis ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile plate ; tuile mécanique ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée ; comble à surcroît ; en rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier droit, escalier tournant à retours, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; échelle

Commentaire descriptif de l'édifice

Sur le canton sont implantés plusieurs types de fermes. On rencontre quelques petites fermes vigneronnes de plan massé, beaucoup de fermes à bâtiments en ligne à cour ouverte ou fermée, des fermes à bâtiments organisés à cour fermée et des fermes à bâtiments dispersés à cour ouverte. Les maisons de plan massé à 2 niveaux se rencontrent principalement au lieudit Baulette à Baule sur le versant du val. Ce sont des bâtiments à cellier en rez-de-chaussée, logis au-dessus et escalier extérieur donnant accès au logis et quelquefois au grenier. De petites dépendances annexes les complètent. Exceptionnellement, on rencontre à Baule une maison de maître vigneron de la fin du 18e siècle à 3 niveaux avec un escalier en bois hors-oeuvre tournant à retours, directement influencée par ces bâtiments (IA45000062). Les fermes à bâtiments en ligne se rencontrent sur toutes les communes du canton. Dans ce cas le logis se trouve dans un bâtiment de type bloc-à-terre plus ou moins long associé à une grange ou un cellier et souvent à d'autres dépendances qui peuvent également être implantées parallèlement au bâtiment principal. Les fermes à bâtiments organisés et à cour fermée sont souvent de forme quadrangulaire. On en trouve quelques unes sur le plateau de la Petite Beauce et sur le val, tandis que les fermes à bâtiments dispersés sont plus courantes en Sologne, sur la rive gauche de la Loire, sans exclusive toutefois. On relève une particularité concernant l'implantation de nombreuses fermes à Messas, Baule, Tavers, Villorceau et, au nord de Beaugency, à Vernon. Ainsi le long des rues principales, souvent dirigées sud-est, nord-ouest, c'est-à-dire presque perpendiculairement à la Loire, on voit, le long de ces voies, des fermes dont les bâtiments sont disposées perpendiculairement à la rue. Les façades principales des logis sont donc dirigées vers le sud-est. La majorité des constructions est en moellon calcaire et quelques bâtiments sont en pan de bois sur la commune de Lailly-en-Val implantée partiellement sur la Sologne. Les bâtiments les plus anciens sont actuellement couverts d'ardoise, de tuiles plates ou mécaniques mais l'ardoise reste le matériau le plus couramment employé de nos jours. Il est vraisemblable, toutefois, que des charpentes portaient anciennement du chaume. L'accès au comble, à surcroît ou non, se fait par l'intermédiaire d'échelles, d'escaliers extérieurs en pierre ou d'escalier intérieur en charpente.

Observations concernant la protection de l'édifice

Pour plus de précisions nous avons rédigé un bordereau uniquement sur les maisons en tenant compte de leurs principales caractéristiques depuis la fin du 15e ou le début du 16e siècle jusqu'à la fin du 19e siècle. Ces maisons peuvent être seules, ou faire partie d'un ensemble de 2 ou 3 maisons disposées les unes à côté des autres ou s'imbriquer sous forme de logis dans le bâtiment principal d'une ferme. Plus généralement, se reporter au texte de synthèse sur l'architecture rurale du canton.

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2007

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bontemps Daniel

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier collectif

Adresse du dossier Inventaire

Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06