Hôtel
Dit du grand archidiacre ; dit archidiaconé Saint-Jean
Hôtel dit du grand archidiacre, dit archidiaconé Saint-Jean
Occitanie ; 46 ; Cahors ; rue de la Chantrerie
Cahors centre
Cahors nord-est
Chantrerie (rue de la)
1982 CE 116
En ville
Cour ; oratoire
Ensemble cathédral
IA46000007
2e quart 16e siècle ; 19e siècle
Datation par dendrochronologie
En conservant quelques vestiges de constructions antérieures, l'hôtel a été construit pour le grand archidiacre Gilibert de Massaut, dont les armes figurent sur la porte d'entrée de l'escalier et sur un culot. Les renseignements historiques avaient permis de situer les travaux entre 1520, date de la première mention connue de Gilibert de Massaut comme grand archidiacre, et 1543, date de sa mort. Les analyses de dendrochronologie réalisées en 2004 ont montré qu'une première collecte de bois d'oeuvre avait été effectuée en 1525-1526 et 1526-1527, pour un démarrage du chantier sans doute dès le printemps 1527, et qu'elle avait été complétée à l'automne-hiver 1527-1528 par une coupe supplémentaire correspondant à l'achèvement du gros-oeuvre au printemps 1528. L'hôtel du grand archidiacre était donc prêt pour recevoir l'évêque Paul de Caretto lors de son entrée solennelle dans la ville le 27 octobre 1528. L'hôtel devenu presbytère de la cathédrale a été remanié au 19e siècle, après 1812 date du cadastre ancien, avec en particulier le doublement du corps d'entrée, et l'ajout d'un étage à l'aile sud. Le mur de clôture de la cour a été démoli en 1926.
Calcaire ; moellon ; brique
Tuile plate ; tuile creuse ; ardoise ; tuile mécanique
Plan régulier en L
Sous-sol ; 2 étages carrés
Voûte d'ogives
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; pignon découvert ; appentis
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
L'hôtel se compose de deux ailes en équerre et d'un corps d'entrée sur la rue de la Chantrerie, qui entouraient une cour séparée de la cour des chanoines par un mur de clôture aujourd'hui disparu. La cage d'escalier est disposée au sud, à l'articulation entre les deux ailes du logis : elle se signale sur la cour par une travée d'ouvertures dont les encadrements présentent un abondant décor sculpté de la Renaissance : rinceaux peuplés de putti, bobines et candélabres, bustes en médaillon... Une toiture à deux croupes individualisait à l'origine le pavillon de l'escalier, à volées droites et quartiers tournants couverts de voûtes d'ogives. Le décor des autres fenêtres reste fidèle au vocabulaire du gothique tardif, mais des bustes en médaillon les accompagnent.
Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
Buste ; animal ; armoiries
Sujet : buste, animal, support : culots de l'escalier. Armoiries de la famille de Massaut au-dessus de la porte d'entrée de l'escalier et sur un culot du mur noyau : écartelé, aux 1 et 4 de (...), aux 2 et 3 de (...) au lion de (...).
1907/12/28 : classé MH ; 1931/01/12 : inscrit MH partiellement
Classé en 1912 comme évêché et ancien archidiaconé ; façade inscrite en 1931 sous l'appellation de presbytère de la cathédrale.
IM46000108 ; IM46000109
Secteur sauvegardé
À signaler
Escalier
Propriété de l'Etat
1988
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Cahors
1996
Scellès Maurice
Sous-dossier
AOI ; architecture domestique
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47