Hôtel
Hôtel Fabri
Hôtel dit Hôtel Fabri
Occitanie ; 46 ; Martel ; Henri Court Mantel (rue) ; Duguesclin (rue)
Henri Court Mantel (rue) ; Duguesclin (rue)
1813 H1 509, 510, 513 ; 2015 BC 317, 319
En ville
1ère moitié 13e siècle (?) ; limite 15e siècle 16e siècle ; 1ère moitié 16e siècle
L'hôtel est probablement édifié vers 1500, d'après la porte et les demi-croisées à baguettes croisées aux angles, en conservant des parties de constructions antérieures, peut-être de la première moitié du 13e siècle. En revanche, la modénature des cordons de la tour d'escalier, les frontons et les pilastres à chapiteau ionique ou corinthien de ses fenêtres et les bouches à feu en placeraient la construction un peu plus tard dans la première moitié du 16e siècle. Les fenêtres actuelles de la façade témoignent sans doute d'aménagements importants réalisés au 18e siècle.
Calcaire ; moellon
Tuile plate ; ardoise
2 étages carrés
Toit à longs pans ; croupe ; toit polygonal ; toit conique
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour
L'édifice se compose d'un long corps de bâtiment à deux étages et d'une tour d'escalier dans ouvre, faisant une légère saillie en façade et flanquée d'une tourelle donnant accès aux derniers niveaux. La tour d'escalier est équipée de bouches à feu permettant de battre les deux parties de la façade. Si les baies de la tour d'escalier sont bien conservées, à l'exception des traverses des demi-croisées qui ont toutes disparu, celles de la façade ont toutes été modifiées hormis deux demi-croisées, auxquelles il faut ajouter une demi-croisée conservée dans l'élévation latérale est. Dans cette même élévation apparaissent quelques vestiges d'une construction antérieure : le piédroit à coussinet d'une porte au rez-de-chaussée, une maçonnerie en petit appareil et le vestige d'une baie (fenêtre ou porte haute) à l'étage. Des vestiges d'une autre construction médiévale subsistent, visibles en façade, dans la partie ouest du bâtiment. C'est tout d'abord au rez-de-chaussée une partie d'une porte surélevée, à gorge sur l'angle, établie sur la limite parcellaire. La maçonnerie en pierre de taille qui apparaît au-dessus semble être celle d'une tête de mur latéral où un coussinet (à hauteur du premier étage actuel) était sans doute destiné à recevoir une poutre (pour un pan-de-bois ?). Dans la partie haute, l'angle intérieur chanfreiné s'achève également sur un coussinet.
Sculpture
Chapiteau ionique ; chapiteau corinthien
Les pilastres de la travée de fenêtres de la tour d'escalier portent des chapiteaux ioniques et corinthiens, et peut-être doriques ou toscans.
1990/11/26 : inscrit MH partiellement
Tour de l' escalier ; bâtiment qui lui est contigu à l' ouest (cad. BC 319, 317) : inscription par arrêté du 26 novembre 1990.
Arrêté
À signaler
Propriété privée
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2015
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47