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Plateforme ouverte du patrimoine

Château : castrum

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Titre courant

Château : castrum

Localisation

Localisation

Occitanie ; 46 ; Bélaye

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot

Canton

Luzech

Références cadastrales

1811 A ; 2013 AB

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

13e siècle ; 14e siècle

Description historique

J. Lartigaut (1979) constatait qu'il n'était pas sûr que l'évêque de Cahors ait été seigneur de Bélaye longtemps avant l'hommage rendu en 1228 au roi par Guillaume de Cardaillac. La famille éponyme occupe en effet une situation éminente dès le premier tiers du 11e siècle : vers 1030, Kalsan de Bélaye fait don de l'église de Pescadoires à l'abbaye Saint-Pierre de Moissac. En 1236, les Bélaye semblent bien affaiblis quand ils sont contraints de céder à l'évêque la moitié de la tour, l'entière salle et tout ce qu'ils avaient dans le réduit central du castrum, mais aussi le péage fluvial, le rivage, etc. Ils n'apparaissent d'ailleurs plus dans la documentation après cette date et l'évêque fait figure d'unique seigneur de Bélaye. Des lignages de chevaliers, dont les plus importants sont les Guiscard, les Séguier, les Grézels et les Floiras, résident dans le castrum aux 13e et 14e siècles. Après la guerre de Cent ans, le castrum est déserté par ses nobles et connaît le déclin de tous les sites perchés. La place est prise par les protestants en 1579 puis reprise par les catholiques qui en font détruire les fortifications (G. Lacoste, 1886).

Description

Typologie du couvrement

Commentaire descriptif de l'édifice

Le castrum est implanté au sommet d'une "cévenne" dominant le Lot de plus de 130 m et échancrée en éperon par le ruisseau de Rivel. Au milieu du village, l'éperon était barré par un fossé, la "Trincade", qui précédait le château épiscopal dont subsistent d'importants vestiges : un grand corps de logis, devenu le presbytère, des murs, où sont conservées deux archères cruciformes, qui entourent un vaste espace où le plan cadastral de 1811 figure encore la tour, ruinée, de l'évêque. Au-delà, le fort occupait la partie orientale de l'éperon où se regroupaient les maisons nobles ; à son extrémité se dressent les ruines d'un grand logis du 14e siècle. A l'extrémité opposée du village, à l'ouest, l'église est construite sur l'enceinte qu'elle renforçait.

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Intérêt de l'édifice

Site archéologique

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2005

Date de rédaction de la notice

2013

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Séraphin Gilles ; Scellès Maurice

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Elévation nord, vue partielle prise depuis l'écluse de Maniserre.
Elévation nord, vue partielle prise depuis l'écluse de Maniserre.
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
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