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Plateforme ouverte du patrimoine

Prieuré Notre-Dame, de chanoines de saint Augustin

Désignation

Dénomination de l'édifice

Prieuré

Genre du destinataire

De chanoines réguliers de saint Augustin ; de jésuites

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame

Titre courant

Prieuré Notre-Dame, de chanoines de saint Augustin

Localisation

Localisation

Occitanie ; 46 ; Laramière

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot

Canton

Limogne

Références cadastrales

2010 AN 01 290, 293, 335, 336, 337

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Salle capitulaire ; moulin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 13e siècle ; limite 13e siècle 14e siècle ; Temps modernes

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Griffeuil Bertrand de (commanditaire)

Description historique

Un oratoire est fondé à La Rameria au milieu du 12e siècle, à la demande de Hugues de la Roque, seigneur de Maleville, par Bertrand de Griffeuil, ou de Civrey, qui, à sa mort en 1169, cède toutes ses fondations aux chanoines augustins de l'abbaye Notre-Dame de la Couronne au diocèse d'Angoulême, dont Laramière devient un prieuré. Aucun document ne vient éclairer la construction des bâtiments conventuels (pas plus que la reconstruction de l'église). La salle capitulaire est habituellement datée du milieu du 13e siècle, d'après les formes des voûtes d'ogives et le décor sculpté ; l'aile sud, et en particulier l'ancien réfectoire, est peut-être un peu postérieur et pourrait dater de la fin du 13e siècle ou du début du 14e siècle en raison de la présence d'un listel sur les tores de nervures des voûtes. Au début du 17e siècle, l'abbaye de la Couronne et ses possessions sont unies à l'Ordre des Jésuites : le prieuré de Laramière est rattaché aux Pères jésuites du noviciat de Toulouse. Les bâtiments font l'objet d'importants remaniements à l'époque moderne : suppression des galeries du cloître et construction de corps de circulation fermés, surélévation des deux ailes est et sud, aménagement d'un deuxième niveau dans l'ancien réfectoire... Les bâtiments conventuels sont vendus comme biens nationaux pendant la Révolution et acquis par un particulier ; la mairie rachète l'aile orientale en 1846 pour y installer le presbytère délaissé en 1960. Les propriétaires qui se sont succédé dans les lieux depuis 1974 ont réalisé quelques restaurations et aménagements.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; moellon

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile mécanique ; calcaire en couverture

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives ; voûte en berceau plein-cintre

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Commentaire descriptif de l'édifice

Les deux ailes est et sud encadrent une cour à peu près carrée fermée au nord par l'église paroissiale. L'aile orientale comprend la salle capitulaire à deux vaisseaux de trois travées voûtées d'ogives, dont le décor peint est en grande partie conservé. L'aile sud est composée de l'ancien réfectoire et d'une tour appelée "donjon". Le réfectoire était couvert de trois voûtes d'ogives qui ont conservé leur enduit et leur décor peint ; il avait été recoupé afin de créer un deuxième niveau qui a été supprimé en 2009. Les fenêtres extérieures de l'aile sud étaient sans doute protégées par des bretèches dont subsistent les triples consoles placées au-dessus de chacune d'entre elles. Le prieuré est construit sur une perte où disparaît le ruisseau de Rausel dont les eaux resurgissent dans le gouffre de Lantouy ; la perte a été aménagée dès le Moyen Age pour fournir l'énergie nécessaire à une forge et à un moulin.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Agneau mystique ; symbole religieux ; poisson ; ornement végétal ; être humain ; tête d'homme ; tête de femme

Description de l'iconographie

Les clefs de voûte de la salle capitulaire portent trois poissons, une main bénissant sur fond de feuillage, l'Agneau mystique, une rose ; le chapiteau de l'un des piliers présente une corbeille à crochets feuillagés en boule ; un culot est orné d'un personnage et les chapiteaux des baies une tête d'homme et une tête de femme dans lesquelles on a voulu reconnaître des représentations de saint Louis et de Blanche de Castille. L'une des clefs de voûte de l'ancien réfectoire porte l'Agneau mystique.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1925/05/18 : inscrit MH partiellement ; 1952/12/30 : inscrit MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Ancien prieuré, actuellement presbytère : inscription par arrêté du 18 mai 1925 ; façades et toitures des bâtiments constituant l'aile sud : inscription par arrêté du 30 décembre 1952.

Référence aux objets conservés

IM46000822

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2007

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Séraphin Gilles ; Scellès Maurice

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

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Aile sud, vue depuis le sud-ouest.
Aile sud, vue depuis le sud-ouest.
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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Aile sud, élévations sur la cour.
Aile sud, élévations sur la cour.
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
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