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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Namphaise puis Saint-Rémy ; prieuré de bénédictins puis de chanoines de Saint-Augustin

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale ; prieuré

Genre du destinataire

De bénédictins ; de chanoines réguliers de saint Augustin

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Namphaise ; Saint-Rémy

Titre courant

Église paroissiale Saint-Namphaise puis Saint-Rémy ; prieuré de bénédictins puis de chanoines de Saint-Augustin

Localisation

Localisation

Occitanie ; 46 ; Livernon

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot

Canton

Livernon

Références cadastrales

2011 I 124

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 12e siècle ; 4e quart 19e siècle

Description historique

La première mention connue serait de 1146, dans une bulle d'Eugène III qui place Livernon parmi les possessions de l'abbaye Saint-Sauveur de Figeac. Alors que la paroisse était sans doute dédiée à saint Rémy, les moines de Figeac y auraient fondé un prieuré conventuel dédié à saint Namphaise, ce qui faisait supposer à Edmond Albe que la fondation était de peu antérieure à la bulle de 1146. L'église paroissiale est annexe du prieuré au 15e siècle, et à sa disparition, le service paroissial est transféré dans l'église prieurale qui a donné naissance à un bourg, et qui reprend alors le vocable de Saint-Rémy, qui lui a été conservé depuis. A une époque indéterminée, Livernon est administré par des chanoines réguliers de Saint-Augustin, mais vers 1400 (?), c'est le chantre de la cathédrale de Cahors qui en est le prieur (Clary, 1986). Le chevet, le transept et le clocher élevé sur la croisée doivent sans doute être datés de la première moitié du 12e siècle. La nef a été entièrement rebâtie en 1889 (Clary, 1986) ; les vitraux sont signés et datés G P Dagrant, Bordeaux, 1886.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; moellon

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four ; coupole à trompes

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église est située au centre du bourg auquel elle a sans doute donné naissance. Si quelques-uns des bâtiments qui l'entourent conservent des maçonneries du Moyen Age, aucun ne peut être attribué, en l'état actuel de nos connaissances, à d'éventuels bâtiments conventuels. Les parties romanes de l'église sont construites en petit appareil, proche du moellon équarri, la véritable pierre de taille n'apparaissant que dans les fenêtres de l'abside, refaites à la fin du 19e siècle. La sculpture est réservée aux chapiteaux de l'arcature intérieure de l'abside, alors que les corbeilles des arcatures et des baies du clocher sont seulement épannelées. (Il est vrai que nous n'avons ni les modillons d'origine, ni les chapiteaux qui pouvaient trouver place dans les fenêtres.) L'esthétique de l'édifice tient donc à la qualité de son architectonique, dont le clocher est l'illustration la plus remarquable ; on remarquera en particulier les arcs en mitre du niveau supérieur. Le choeur est formé d'une abside précédée d'une partie droite, voûtées en cul-de-four et berceau plein cintre sans arc doubleau. La croisée, sur laquelle est élevé le clocher carré, est couverte d'une coupole sur trompes, tandis que les deux bras du transept sont voûtés en berceau plein cintre. Les élévations des bras du transept sont défoncées par de grandes arcatures qui font écho aux doubles rouleaux des arcs, surhaussés, de la croisée, dont les piles cruciformes sont dépourvues de colonnes engagées. Le badigeon appliqué sur les maçonneries dans les années 1990 empêche de savoir si les arcs ouvrant sur les collatéraux de la nef sont d'origine (des observations ont-elles été faites à ce moment-là ?), et donc de savoir si l'on avait prévu au 12e siècle une église à trois vaisseaux.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement géométrique ; ornement végétal ; entrelacs

Description de l'iconographie

Les chapiteaux de l'arcature intérieure de l'abside sont sculptés de motifs géométriques et végétaux stylisés ; l'un d'eux porte un décor d'entrelacs et des têtes humaines aux angles de l'abaque.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1910/04/09 : classé MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Clocher et abside : classement par arrêté du 9 avril 1910.

Référence aux objets conservés

IM46000902

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Séraphin Gilles ; Scellès Maurice

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Vue d'ensemble depuis le sud-est.
Vue d'ensemble depuis le sud-est.
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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