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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Perdulphe, ou Saint-Pardulphe

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Perdulphe ; Saint-Pardulphe

Titre courant

Église paroissiale Saint-Perdulphe, ou Saint-Pardulphe

Localisation

Localisation

Occitanie ; 46 ; Saint-Perdoux

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot

Canton

Figeac Est

Références cadastrales

2010 C02 426, 427

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 11e siècle ; 2e moitié 12e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1715

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Description historique

La paroisse est mentionnée en 1146 comme appartenant à l'abbaye de Figeac (Clary, 1986). En se fondant sur la présence de modillons à copeaux et sur la mise en oeuvre de la pierre de taille à joints épais, Marcel Durliat (op. cit.) proposait de dater l'abside de la fin du 11e siècle. Par contre, les chapiteaux qui reprennent les enroulements de feuilles à l'emplacement des volutes et les grandes feuilles en conque juxtaposées verticalement sur la corbeille (que l'on trouve sur les chapiteaux de l'ancienne église Saint-Géry à Cahors), conduiraient à dater la nef de la seconde moitié du 12e siècle ; le portail, plaqué après coup contre l'élévation sud, devrait être daté des dernières décennies du siècle en dépit du décor archaïsant de ses chapiteaux. En 1574, pendant les guerres de Religion, l'église tombe aux mains d'un chef de bande, le capitaine Vidaillac, qui la fortifie, et en 1605 et 1611, il est fait état de réparations concernant en particulier la charpente et la voûte ruinées (Durliat, op. cit., p. 39-40). Deux chapelles voûtées sur croisées d'ogives ont été ajoutées, l'une au nord et l'autre au sud, au début du 18e siècle, transformant le plan de l'édifice en plan en croix latine : le clef de voûte de la chapelle nord porte l'inscription : IMC 1715. Les voûtes en brique de la nef et de l'abside auraient été réalisées à la fin du 19e siècle (Durliat, op. cit., p. 41). Le portail, dont les colonnes, chapiteaux et voussures étaient très dégradés, a été restauré en 1995.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile plate

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Fausse voûte en berceau plein-cintre ; fausse voûte en cul-de-four

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ronde ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

Dépourvue de chapelles, l'église présentait à l'origine une nef unique de trois travées égales, et une travée droite de choeur précédant l'abside de plan semi-circulaire. L'organisation des supports et des contreforts indiquerait que l'abside était couverte d'une voûte en cul-de-four et la nef d'une voûte en berceau. L'élévation extérieure de l'abside est raidie par deux minces contreforts qui correspondent aux doubles colonnettes de l'arcature intérieure dans laquelle prennent place les fenêtres ; elle conserve les modillons à copeaux qui portaient une corniche avant la surélévation de la toiture. La première travée de la nef porte le clocher : si le clocher proprement dit est moderne, il est bâti sur un niveau marqué par deux fenêtres, l'une au sud et l'autre au nord, qui supposent qu'il n'était pas prévu de voûter la nef à l'origine, ou bien que la première travée comportait un niveau supérieur. Le portail est placé dans un massif peu profond plaqué contre l'élévation sud de la nef ; les deux premières voussures retombent sur des colonnettes dont les chapiteaux sont ornés d'entrelacs (seuls les deux chapiteaux intérieurs sont authentiques, les deux autres sont dus à la restauration de 1995).

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ange ; ornement végétal ; entrelacs ; acanthe

Description de l'iconographie

Les chapiteaux de la nef forment un ensemble stylistiquement cohérent : un chapiteau à feuilles d'acanthe reproduit fidèlement un modèle antique, trois autres portent des grandes feuilles creuses, ou des enroulements feuillagés associés à des palmettes, ou des couronnes de palmes ; un ange est représenté sur le chapiteau sud de l'arc triomphal, dont le pendant au nord a été détruit lors de l'installation de la chaire. Les chapiteaux de l'arcature intérieure de l'abside sont ornés d'entrelacs et de feuillages, sous des tailloirs à "cartouche carolingien".

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1926/02/16 : inscrit MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Séraphin Gilles ; Scellès Maurice

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Tour-clocher vue depuis le sud-ouest.
Tour-clocher vue depuis le sud-ouest.
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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