Église paroissiale
Saint-Cyprien
Église paroissiale Saint-Cyprien
Occitanie ; 46 ; Saint-Cyprien
Lot
Montcuq
2011 D03 542, 543
En village
Limite 15e siècle 16e siècle
19e siècle
La paroisse dépendait du chapitre de la cathédrale de Cahors ; l'église aurait possédé le corps de saint Cyprien qui aurait été transféré à l'abbaye de Moissac en 1222 (Clary, 1986). De l'édifice antérieur à la guerre de Cent ans, seules subsistent les maçonneries du clocher, datables du 13e ou du 14e siècle, et correspondant peut-être à une tour indépendante. Le reste de l'église a été entièrement reconstruit à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. Il est sans doute possible de distinguer plusieurs campagnes, dont les deux principales correspondraient à la nef et au bas-côté nord ; le bas-côté sud, ou peut-être des chapelles, n'a pas été réalisé. L'église a été réparée au cours du 19e siècle, auquel on doit les grandes fenêtres de la nef, et sans doute le dernier niveau de la tour. Les vitraux sont signés et datés Charlemagne à Toulouse, 1869.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Tuile creuse ; tuile plate
Plan allongé
2 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; toit à un pan ; croupe
L'église se compose d'une haute tour-clocher hors-ouvre à l'ouest, d'une nef de trois travées flanquée au nord d'un bas-côté, et d'un chevet plat. La tour-clocher, de plan rectangulaire, est construite en pierre de taille et présente plusieurs niveaux intérieurs caractéristiques d'un usage non religieux : repercé à l'est par un grand arc brisé ouvrant sur la nef, le rez-de-chaussée est éclairé d'une fenêtre à gradins et arrière voussure à ressauts de coussinets ; le premier étage reposant sur un cordon saillant destiné à un plancher est doté d'une fenêtre identique et couvert d'une voûte en berceau partiellement détruite ; les parties hautes présentent différentes portes à coussinets et de probables traces d'archères qu'une étude archéologique permettrait de préciser. Le décor du portail, disposé au sud, associe accolade, moulures croisées et branches écotées caractéristiques des environs de 1500 ; une niche architecturée est placée au-dessus du couvrement de la porte, dans le tympan que dessine l'archivolte brisée. Nef, bas-côté et chour sont couverts de croisées d'ogives. Les arcs doubleaux et les arcs formerets de la nef ont un tracé brisé aplati, et les arcs doubleaux du bas-côté présentent la particularité de croiser leurs moulures à la clef. Le mur ouest de la nef présente à l'intérieur une fenêtre de tradition romane, décalée en raison de la présence de la tour dont on perçoit la chaîne d'angle côté sud. L'élévation sud montre deux arcades murées, sans doute mises en place en prévision de la construction de deux chapelles ou d'un deuxième bas-côté ; les fenêtres hautes en tiennent compte, mais les fenêtres créées au 19e siècle les entaillent.
Sculpture
Tête humaine ; IHS ; MA
Deux culots en remploi dans les élévations extérieures sont sculptés de têtes humaines. Les clefs de voûte de la nef portent les monogrammes IHS et MA et un monogramme constitué des lettres MATS et un I placé à l'horizontale (à moins qu'il ne s'agisse d'un signe abréviatif).
IM46207576 ; IM46207088
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice ; Bru Nicolas
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47