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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Pantaléon

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Pantaléon

Titre courant

Église paroissiale Saint-Pantaléon

Localisation

Localisation

Occitanie ; 46 ; Saint-Pantaléon

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot

Canton

Montcuq

Références cadastrales

2011 G03 446

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 12e siècle 13e siècle ; 2e moitié 15e siècle (?) ; Temps modernes (?) ; 4e quart 19e siècle

Description historique

Saint-Pantaléon était unie au chapitre de la cathédrale de Cahors et à la collation de l'évêque (Clary, 1986). L'église a connu de multiples phases de reconstruction qu'il est difficile de démêler sans une étude archéologique un peu précise ; sans cela, il faut se contenter d'en identifier les principaux jalons. Du premier état, datable de la fin du 12e siècle ou du début du 13e siècle, ne semble subsister que la travée de choeur : l'abside a en effet probablement été rebâtie. Le décor sculpté et l'architecture de l'actuelle chapelle sud permettent de placer dans les dernières décennies du 13e siècle une reconstruction qui n'épargne que le chevet : le plan est alors celui d'une église à transept, mais à deux bras inégaux, et à nef unique. Le portail sud, au moins, témoigne de travaux réalisés après la guerre de Cent ans, dans la seconde moitié du 15e siècle, et l'on sait par ailleurs qu'une cloche est fabriquée en 1470, sans doute à Cahors, par le fondeur Pierre Rahard, d'Aurillac (J. Lartigaut, 2000). L'époque du doublement de la nef par agrandissement du bras du transept reste incertaine : dès le 15e siècle, ou bien au 17e ou 18e siècle ? Des travaux importants ont en tout cas été réalisés vers 1886 (V. Rousset, 2004), auxquels il faut sans doute attribuer l'ensemble du voûtement des deux vaisseaux.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile plate

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Cul-de-four ; voûte en berceau brisé ; voûte d'ogives ; fausse voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à deux pans ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église se signale par sa haute tour-clocher barlongue qui s'élève à l'est, sur la travée de choeur ; elle comporte deux niveaux de baies couvertes d'arcs en plein cintre ou brisés, et un dernier niveau crénelé qui a manifestement été ajouté. Contre l'abside à pans coupés (mais de tracé intérieur semi-circulaire) subsistent le départ d'un arc (un enfeu ?) et peut-être des vestiges de la maçonnerie primitive. Dans les élévations extérieures, la pierre de taille distingue les parties les plus anciennes, et en particulier l'élévation initiale du bras nord du transept. Le portail sud, caractéristique du 15e siècle avec sa plate-bande en accolade et ses moulures croisées, a pris la place d'un portail antérieur dont ne subsiste plus qu'un piédroit. Le portail nord, moderne, est en plein cintre, avec un tore sur l'angle. L'aspect intérieur confirme le caractère composite de l'édifice. L'arc triomphal résulte d'une reprise, probablement nécessitée par la présence du clocher, dont on ne sait si elle est contemporaine de l'écu armorié placé au-dessus. La travée de choeur, voûtée en berceau, a conservé la structure intérieure de ses deux fenêtres, à ressauts : le ressaut intérieur de la fenêtre nord est animé de festons en forme de segments de tores tout à fait semblables à ceux d'une fenêtre de l'église de Bovila, dans la commune voisine de Fargues. Le bras sud du transept est la partie la moins modifiée : il est couvert d'une voûte d'ogives dont les arcs formerets retombent sur des petits culots et les arcs diagonaux sur des chapiteaux sculptés qui se prolongent en frise dans l'arc d'entrée, dont l'angle est souligné d'un tore. Les nervures sont à tore à listel entre deux cavets et la clef porte un écu armorié. Ce qui subsiste du bras nord laisse penser qu'il présentait une architecture et un décor semblables.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement végétal ; armoiries

Description de l'iconographie

Chapiteaux et chapiteaux-frises des bras du transept à décor feuillagé (pampres, feuilles de chêne...). Armoiries non identifiées au-dessus de l'arc triomphal : de (...) au chevron de (...), et un (...) de (...) en pointe. Armoiries non identifiées sur la clef de voûte du bras sud du transept : écartelé, aux 1 et 4 coupé de (gueules) et de (...), aux 2 et 3 de (...) à trois (châteaux ?) de (...) posés deux et un.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1925/10/09 : inscrit MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Séraphin Gilles ; Scellès Maurice

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Vue depuis l'est.
Vue depuis l'est.
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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