Église paroissiale
Saint-Saturnin
Église paroissiale Saint-Saturnin
Occitanie ; 46 ; Le Boulvé
Lot
Montcuq
Ségos
2011 G01 126
En écart
Cimetière ; réduit
Limite 12e siècle 13e siècle ; 4e quart 17e siècle ; 19e siècle
14e siècle (?) ; 15e siècle (?)
1695
Porte la date
Ségos était une paroisse indépendante à la collation de l'évêque de Cahors (Clary, 1986). L'église conserve les vestiges d'un état de la fin du 12e siècle ou du début du 13e. Une chapelle lui a été ajoutée au nord au 14e ou au 15e siècle, et c'est peut-être avant le 16e siècle que l'église a été surélevée d'un niveau destiné à servir de refuge. La ruine presque complète de l'édifice doit sans doute être imputée aux guerres de Religion : la reconstruction ne serait intervenue que très tardivement, vers 1695, date inscrite sur la clef de voûte de la travée occidentale de la nef. La plupart des fenêtres et le portail ont été refaits au 19e siècle.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Cul-de-four ; voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe
L'église se compose d'une nef moderne et d'un chevet ruiniforme dont l'examen permet de restituer l'essentiel de l'édifice médiéval. L'abside, en pierre de taille soigneusement appareillée, comportait une partie droite et une partie semi-circulaire dont ne subsistent que les amorces de l'arrondi, son extrémité ayant été reconstruite sur un tracé rectiligne. Au nord comme au sud sont conservés les fenêtres étroites couvertes d'un linteau délardé en plein cintre, à large ébrasement intérieur, et les restes de la corniche, à modillons sans décor sculpté et métopes perforés, qui indiquent le niveau initial de la couverture ; à l'intérieur, un cordon d'imposte chanfreiné marque le départ du cul-de-four. Les murs de l'abside ont été surhaussés d'un niveau, avec des maçonneries épaisses en pierre de taille, en même temps que ceux de la nef comme le montrent les arrachements visibles sur le mur du clocher. Le mur nord de la première travée de la nef conserve la plus grande partie de ce qui était sans doute l'arc d'entrée d'une chapelle aujourd'hui disparue, qui a été inséré dans la maçonnerie romane.
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
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