Église paroissiale
Saint-Médard
Lagarénie
Église paroissiale Saint-Médard-Lagarénie
Occitanie ; 46 ; Issepts
Lot
Livernon
Saint-Médard
2011 A 136, 137
Isolé
Cimetière
2e moitié 11e siècle (?) ; 1er quart 12e siècle (?) ; 18e siècle (?) ; 2e quart 19e siècle
1833
Porte la date
Le lieu de Lagarénie aurait été donné en 912 par Ranulphe au monastère Notre-Dame-des-Artels de Fons, qu'il avait fondé et qu'il plaça sous la dépendance de l'abbaye Saint-Sauveur de Figeac ; l'église Saint-Médard a ensuite le titre de prieuré et dépend de l'abbaye de Figeac tandis que le curé est à la présentation du prieur de Fons (Clary, 1986). Pour sa plus grande partie l'édifice peut dater de la seconde moitié du 11e siècle ou du début du 12e. Deux phases principales de travaux peuvent cependant être distinguées, et diversement interprétées : l'église construite dans le troisième quart du 11e siècle aurait présenté un transept dont les bras auraient été détruits lors de la reconstruction complète de la nef à la fin du 11e siècle, en même temps qu'était ajouté le contrefort axial de l'abside (V. Rousset, 2005) ; ou bien un changement de parti serait intervenu au moment de la mise en chantier de la nef, avec suppression des arcs d'applique initialement prévus pour les élévations latérales. La façade ouest a quant à elle était entièrement reprise ou reconstruite, peut-être au 18e siècle ; la date de 1833 inscrite sur le portail correspond à une campagne de travaux au cours de laquelle avaient été mises en place les fausses voûtes de la nef qui ont été supprimées en 2003.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille
Tuile plate ; calcaire en couverture ; tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Cul-de-four
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; pignon découvert ; croupe ronde
L'église se compose d'une abside semi-circulaire, voûtée en cul-de-four, et d'une nef unique qui était couverte d'une simple charpente. Elle est bâtie en moellons, moins régulièrement dressés et assisés pour l'abside que pour les murs latéraux de la nef ; les fenêtres de l'élévation nord de la nef ont conservé leurs claveaux étroits non extradossés. Les contreforts latéraux de l'abside montent jusqu'à la corniche dont ils englobent partiellement les modillons, ce qui conduit à supposer un ajout assez tardif ; le contrefort axial est plus large et intègre une fenêtre à ressaut dont les arcs paraissent avoir été refaits. Le bord inférieur de la corniche, portée par des modillons étroits en forme de T, est animé par une suite de denticules. Une arcature anime l'élévation intérieure de l'abside en intégrant les trois fenêtres ; ses arcs sont inégaux et retombent sur des chapiteaux seulement épannelés. L'arc triomphal, dont le tracé déprimé est dû à un affaissement et qui a peut-être été rebâti, est porté par des colonnes adossées composées de tronçons en délit ; le dosseret portait peut-être un second rouleau. Dans le plan des murs de la nef, un ressaut s'achève sur quelques claveaux formant le départ d'un arc. Les enduits du 19e siècle qui recouvrent encore les élévations intérieures de la nef ne permettent pas d'observer les maçonneries médiévales ; les colonnes engagées placées au milieu des élévations latérales sont en plâtre et ont été ajoutées lors de la construction de la fausse voûte.
Sculpture ; peinture
Ornement végétal
L'un des chapiteaux de l'arc triomphal présente d'étroites feuilles juxtaposées verticalement, l'autre seulement les extrémités de feuilles semblables. Quelques traces d'un décor peint moderne subsistent dans le choeur.
1978/05/22 : inscrit MH
À signaler
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47