Hôpital ; couvent
De moniales de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem
Saint-Marc
Hôpital Saint-Marc, puis couvent de moniales de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, dites maltaises
Occitanie ; 46 ; Martel ; Dames (chemin des)
Lot
Martel
Dames (chemin des)
2011 BD 13, 414
En ville
Chapelle
13e siècle (?) ; 2e quart 16e siècle ; 4e quart 18e siècle
D'après un inventaire de 1632, l'hôpital Saint-Marc existait déjà en 1252, et il est en tout cas régulièrement mentionné dans les années 1290. Les consuls en étaient les patrons et nommaient le gouverneur ; en 1319, ils donnent une règle aux "dames" de l'hôpital. A la fin de la guerre de Cent ans, les religieuses du prieuré de la Vraie Croix, de l'ordre de Malte, dont le couvent avait été détruit, demandent à recevoir la direction de l'hôpital Saint-Marc où elles s'installent en 1447. En 1530, c'est une religieuse bénédictine, Marguerite de Bar, qui en devient administratrice. Elle fait faire des réparations aux bâtiments entre 1532 et 1537, faisant en particulier reconstruire la voûte de la chapelle où ses armes figurent à côté de celles de la ville de Martel. L'établissement continue à fonctionner comme hôpital. Le changement de statut intervient à l'issue d'un long procès provoqué par les revendications d'une religieuse en rupture avec le couvent de l'Hôpital-Beaulieu, Françoise de Mirandol, qui obtient en 1683 de pouvoir prendre possession de Saint-Marc et d'y créer un monastère de Maltaises. Les bâtiments de l'ancien hôpital sont alors réaménagés. Un nouveau bâtiment est construit vers 1783.
Calcaire ; pierre de taille
Voûte d'ogives
L'hôpital Saint-Marc était situé en dehors de la ville, peu après le faubourg sur la route de Brive où l'on reconnaît encore un bâtiment à contreforts qui serait l'ancienne chapelle. Sur la rue est également conservé le vestige d'une porte chanfreinée, couverte d'un arc brisé, datable du 13e siècle. Un deuxième bâtiment perpendiculaire, voûté d'ogives, aurait été la chapelle des religieuses.
Sculpture ; peinture
Tête humaine ; armoiries
Des culots sont sculptés de têtes humaines. Sur les clefs de voûte de la chapelle des religieuses, armoiries de Martel : de (gueules) à trois marteaux (d'or) ; armoiries de Marguerite de Bar : aux 1 et 4, à deux poissons placés 1 et 2 en fasces, qui est de Bar, au 2 à un arbre de (...), au 3 à deux pals chargés chacun de trois roses, qui est de Reignac.£Quelques traces de décor peint subsistent sur un plafond.
Vestiges
Propriété privée
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice ; Pêcheur Anne-Marie
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47