Demeure
Demeure dite repaire
Occitanie ; 46 ; Dégagnac
Lot
Salviac
Mazérac
1835 F3 1006 ; 2013 F03 1058
En écart
Tour
1ère moitié 13e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; 3e quart 18e siècle
1774
Porte la date
Gerbert de Rampoux hommage à Alphonse de Poitiers, en 1259, pour tous ses biens dont le repaire de Mazerac (C. Didon, 1996). Au milieu du 15e siècle, le fief est possédé par les Saint-Gily qui l'accensent en douze pagésies en 1451 : la tour est mentionnée à l'occasion du guet qui est imposé aux habitants en cas de péril (J. Lartigaut, 2000). En 1504, Nicaise de Saint-Gily, sieur de Saint-Pantaléon, dénombre, parmi d'autres biens, une maison noble à Mazerac (L. d'Alauzier, 1984). Les Saint-Gily ne sont plus mentionnés en 1681, quand Jacques Victor de Clermont vend le domaine à Antoinette Boysson, veuve Roques ; au début du 18e siècle, Mazerac appartient à une famille de robe du Gourdonnais, les Marsis. La tour peut dater de la première moitié du 13e siècle, et pourrait avoir été construite pour Gerbert de Rampoux. Le logis a été ajouté après la guerre de Cent ans, à la fin du 15e siècle ou au début du siècle suivant, en même temps qu'était percée une fenêtre au premier étage de la tour. La date de 1774 inscrite sur le linteau d'une fenêtre correspond sans doute à la reconstruction, presque totale, du corps de logis.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Ardoise ; tuile plate
3 étages carrés
Voûte en berceau brisé
Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
Escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en maçonnerie
La tour, de plan carré, est construite en pierre de taille et en moellons soigneusement équarris. Deux portes à arc brisé, aujourd'hui murées, sont conservées dans l'élévation nord : l'une donnait accès au rez-de-chaussée, l'autre à l'étage. La seule fenêtre est la demi-croisée (dont la traverse a disparu) de l'élévation est, à encadrement à gorge et baguettes croisées, de la fin du 15e siècle ou du début du 16e. A l'origine, la tour ne disposait que de fentes de jour, dont deux dans l'élévation est où elles éclairaient en fait l'escalier intra-mural (celle placée au niveau du deuxième étage a été élargie), et une au dernier niveau de l'élévation sud. Le premier étage est couvert par une voûte en berceau brisé qui retombe sur des cordons d'imposte moulurés d'un quart de rond et d'une bande. On accède au deuxième étage par l'escalier intra-mural, à deux volées droites, dont l'accès se fait à partir du sas ménagé dans l'épaisseur du mur derrière la porte ouvrant sur l'extérieur. Comme le rez-de-chaussée, les niveaux supérieurs étaient plafonnés. Le couronnement de la tour a été modifié, sans doute à l'époque moderne. La petite fenêtre rectangulaire, munie d'une pierre d'envol, interrompt le mince cordon qui marquait peut-être le niveau initial de la maçonnerie. Du corps de logis ajouté après la guerre de Cent ans ne subsiste que la grande porte qui donnait accès au rez-de-chaussée : elle est couverte d'un arc brisé et chanfreinée.
Ferronnerie
Scène de chasse ; chasseur ; chien ; lièvre
La girouette en tôle découpée représente un chasseur armé d'un fusil et son chien poursuivant un lièvre.
À signaler
Propriété privée
2007
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2013
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47