Château
Château abbatial, puis château des évêques
Occitanie ; 46 ; Rocamadour
Lot
Gramat
1825 E5 548 ; 2011 AS 21, 22, 24, 25
En village
Jardin
13e siècle ; 19e siècle
Attribution par source
Le "château" de Rocamadour fait partie des places occupées par les Anglais en 1385 (G. Lacoste, 1885), mais l'appellation pourrait s'appliquer à l'ensemble de la cité. Il semble donc que nous ne disposions d'aucune information historique sur le château lui-même, si ce n'est la mention tardive, au 17e siècle, du "vieux château, désert pour le présent et sans habitation" bâti "au sommet de tous ces rocs" (J. Rocacher, 1979, p. 199). Jean Rochacher (1979) a proposé de dater du 13e siècle le mur d'enceinte qui subsiste. La "vieille masure" du château, ayant appartenu au ci-devant abbé de Tulle, est vendue comme Bien national en 1796 à la commune puis revendue en 1836 à l'abbé Cailleau qui projette d'y construire une résidence pour accueillir les prêtres de la Miséricorde. Le premier bâtiment construit par l'entrepreneur Sicardie est achevé vers 1841. La congrégation n'obtient pas la garde des sanctuaires et en 1842, le bâtiment est loué par l'évêque de Cahors qui finit par l'acheter en 1850. D'autres bâtiments sont ajoutés contre l'enceinte sous l'épiscopat de Mgr Grimardias (1866-1896) ; un beffroi est ajouté sur la tour d'entrée en 1895 (J. Rocacher, 1979).
Calcaire ; pierre de taille
Le "château" barrait l'accès au promontoire qui domine les sanctuaires, afin de les protéger. Au nord et à l'ouest, le mur d'enceinte, long de 90 m et épais de 2,10 m à 2,25 m (J. Rocacher, 1979), était armé de trois tours carrées. Vers 1830 (J.-A. Delpon), on voyait encore le fossé de 8 m de large et 6 m de profondeur qui le précédait, et on distinguait à l'intérieur, parmi les décombres, un bâtiment carré de 4 m de côté dans-oeuvre, avec des murs épais de 2,30 m, dont le premier niveau ( le seul conservé ?) était voûté : J. Rocacher proposait d'y voir une maison forte servant de donjon. Le mur était probablement muni d'un crénelage qui aurait été abattu pendant la Révolution (Chaudruc de Crazannes, 1838 ; J. Rocacher, 1979, p. 197). Le mur d'enceinte et ses tours ont été couronnés de faux mâchicoulis au 19e siècle.
Propriété d'une association diocésaine
2007
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2013
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47