Château
Château des Anglais
Château dit Château des Anglais
Occitanie ; 46 ; Cabrerets
Lot
Lauzès
2013 D 880, 881
En écart
Chapelle
Moyen Age ; 2e moitié 14e siècle (?) ; 4e quart 15e siècle
La première mention d'un château de Cabrerets apparaît en 1259, avec l'hommage rendu par Déodat de Barasc, chevalier, à Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse ; sans que l'on sache comment, les Cardaillac sont devenus seigneurs de Cabrerets dans les années 1320, et ils le seraient restés jusqu'en 1439, Antoine de Cardaillac ayant échangé avec Antoine de Gontaut des possessions en Quercy, dont Cabrerets, contre d'autres en Rouergue (J. Calmon, 1957). Antoine de Gontaut dénombre en 1504 pour Cabrerets, qu'il tient de Pierre de Cardaillac, seigneur de Bioule, qui en a la haute justice et avec lequel il semble en procès pour la justice basse (L. d'Alauzier, 1984). La plus grande partie du site conserve des vestiges qui ne peuvent être datés sans une véritable étude archéologique. En revanche, le bâtiment le mieux conservé, à l'extrémité nord, témoigne de campagnes de travaux intervenues peut-être à la fin du 14e siècle, puis à la fin du 15e siècle, sur des bases plus anciennes (J. Calmon parlait d'une chapelle "romane"). L'abandon du château primitif est sans doute la conséquence de la construction d'un nouveau château un peu en aval, dans la première moitié du 16e siècle.
Calcaire ; moellon
2 étages carrés
Voûte en berceau plein-cintre
Les vestiges s'étirent sur une longueur de 90 m, sur une plate-forme naturelle à flanc de falaise, protégée par un surplomb, dominant le Célé en amont du site actuel de Cabrerets. Sur les deux tiers sud ne subsistent plus que des maçonneries de soubassement et des trous d'encastrement de poutres qui indiquent que les bâtiments s'élevaient sur deux niveaux ; on y accédait par un escalier parallèle à la corniche. A l'extrémité nord, le bâtiment, mieux conservé, se compose d'un corps de logis et d'une tour ronde accolée à une chapelle à nef unique et abside semi-circulaire. La tour, qui contenait l'escalier, est surmontée d'une tourelle et des trous de poutre montrent que la construction était plus haute. Le logis comporte une fenêtre à croisée, et la tour des petites baies, dont une chanfreinée et l'autre à tore à listel et bases prismatiques ; à la base de la tour apparaît le sommet d'une fenêtre de tir cruciforme.
Vestiges
Site archéologique
Propriété privée (?)
2007
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2013
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47