Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinechâteau
château


Référence de la notice
IA46101523
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
24 décembre 2018
Date de dernière modification de la notice
19 janvier 2022
Rédacteur de la notice
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
Désignation de l'édifice
Titre courant
château
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
château
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; 46 ; Nadaillac-de-Rouge
Précision sur la localisation
anciennement commune du Roc
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Lot
Canton
Payrac
Références cadastrales
2013 A 338, 339
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
cour ; communs ; chapelle
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1711
Commentaire concernant la datation
porte la date
Description historique
Des seigneurs de Nadaillac, qui relevait de la châtellenie de Belcastel, sont mentionnés dès le 11e siècle par le cartulaire de l'abbaye de Tulle (C. Didon, 1996). En 1360, c'est un de Ricard de Rouffilhac, seigneur de Nozac, qui hommage pour le fief de Nadaillac-de-Rouge (G. Lacoste, 1885). Au milieu du 15e siècle, la seigneurie est aux Manha, ou Manhaniac : Alamande de Manha épouse Guillaume du Pouget, donnant naissance à la branche des du Pouget de Nadaillac. C. Didon (1996) retient l'origine bourgeoise des Manha, originaires de Gourdon, tandis que Guillaume, notaire de la même ville, appartiendrait à la noblesse de robe ; H. Viers (1961, p. 213-214) fait au contraire de Guillaume du Pouget, qualifié de "damoiseau", le petit neveu du cardinal du Pouget, tandis qu'Alamande est dite "dame de Nadaillac et du Repaire de Laval dans Nabirat". En 1504, le seigneur de Nadaillac est Pierre du Pouget (L. d'Alauzier, 1985). Dans les années 1960, le château était encore à un du Pouget de Nadaillac (H. Viers, 1961, p. 215).£Le corps principal de l'édifice actuel conserve des parties d'élévation datables du 13e ou du 14e siècle. Une importante campagne de travaux intervient au milieu du 16e siècle, à en juger d'après la bouche à feu placée dans l'allège d'une fenêtre, avec en particulier la mise en place de grandes croisées et la construction d'une tour d'escalier polygonale. Les ailes en retour ne semblent pas, en revanche, être antérieures au 17e siècle, tandis que la façade sud est sans doute remaniée au début du 18e siècle, peut-être vers 1711, date inscrite sur l'un des bâtiments de communs, si l'on considère que le travaux peuvent être contemporains. Des pierres en attente dans l'élévation ouest du corps principal indiquent qu'une partie des constructions projetées n'a pas été réalisée.£Le château était en mauvais état en 1961 (H. Viers) ; il a été entièrement restauré entre 1968 et 1973 (notice Mérimée MH).
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; moellon
Matériaux de la couverture
ardoise ; tuile plate
Typologie de plan
plan régulier en U
Description de l'élévation intérieure
étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés
Typologie du couvrement
voûte d'ogives
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe ; pignon découvert ; toit polygonal
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
Le château est précédé au sud par une longue cour bordée par deux bâtiments de communs, à un seul niveau, couverts de tuiles plates. La façade principale de l'édifice est cependant au nord, du côté de l'église, donnant sur une petite cour fermée par des ailes en retour d'équerre et un mur de clôture ; une tour d'escalier polygonale est placée à l'angle du corps principal et de l'aile ouest.£Les vestiges d'une construction du 13e ou du 14e siècle se trouvent uniquement aux deux premiers niveaux dans le corps principal : pierre de taille et porte à l'étage couverte d'un arc brisé dans l'élévation ouest, pierre de taille et cordon interrompu par les fenêtres dans l'élévation nord. La reconstruction du milieu du 16e siècle se caractérise par des fenêtres à croisées seulement chanfreinées dont les appuis saillants sont coupés en biais et des bouches à feu à ébrasement rectangulaire à ressauts ; la porte de la tour d'escalier, à larmier en accolade (surmontée d'une tête à coiffure Renaissance, précise H. Viers) fait figure d'archaïsme à cette date-là. D'autres éléments sont difficiles à rattacher à un état précis sans une étude des bâtiments : tête de mur appareillée en haut de l'élévation nord du corps principal, près de l'angle nord-ouest, pignons découverts intermédiaires, dont un à crochets, du corps principal, corbeaux en quart de rond en partie haute de l'extrémité ouest de l'élévation sud.£La lucarne de toit de l'aile est, du 17e siècle, est à fronton curviligne ; H. Viers signalait dans cette aile la présence d'une petite chapelle à "voûtes nervurées", et dans l'aile ouest des cuisines, indiquant encore que l'étage de soubassement du corps principal et de l'aile est était constitué de grandes salles voûtées avec meurtrières en forme de croix du côté de la cour (1961, p. 207, 208). La porte de l'élévation sud, à moulures grasses, est surmontée d'un entablement sur lequel est placé un écu où l'on voyait encore en 1961 les traces des armoiries peintes des du Pouget (H. Viers, 1961, p. 207).
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
armoiries ; tête d'homme ; tête de femme
Description de l'iconographie
Les nervures de la voûte de l'escalier retombent sur des culots ornés de têtes d'hommes et de femmes, semble-t-il ; la clef de voûte serait aux armes des Nadaillac (d'après H. Viers, 1961, p. 208). Sur la porte d'un bâtiment de communs, armoiries accolées et des du Pouget et des Nadaillac : (d'or) au chevron (d'azur) accompagné d'un mont de six coupeaux de (sinople), qui est de du Pouget ; bandé de (...) et de (...), qui serait de Nadaillac (H. Viers, 1961, p. 207).
État de conservation
restauré
Date de l'enquête ou du récolement
2007
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1999/05/10 : inscrit MH partiellement
Précision sur la protection
Façades et toitures (cad. A 339) : inscription par arrêté du 10 mai 1999.
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2013
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Référence de la notice
IA46101523
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
24 décembre 2018
Date de dernière modification de la notice
19 janvier 2022
Rédacteur de la notice
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