Château
Château
Occitanie ; 46 ; Souillac
Lot
Souillac
Bourzolles
2013 A02 453, 455
En écart
4e quart 15e siècle (?) ; 4e quart 16e siècle (?)
13e siècle (?) ; 14e siècle (?)
Jean de Bosco, seigneur de Floirac, hommage en 1373 au vicomte de Turenne pour différents biens dont ce qu'il a au château de Bourzolles (T. Pataki, 1995). Par son mariage avec Mathilde du Bosc, Pierre Coustin, d'une famille noble du Limousin, est devenu seigneur de Bourzolles avant 1486, date du dénombrement qui mentionne l'ancien castrum et sa tour ruinée (S. Poignant, 2005). En 1504, c'est Jean Coustin, chevalier, qui est seigneur de Bourzolles : le dénombrement ne fait plus état d'une tour ruinée mais d'une maison (L. d'Alauzier, 1984), qui pourrait être le nouveau château construit dans la vallée, près de l'église : celui-ci aurait donc été édifié entre 1486 et 1504, ce qui peut correspondre au style de la porte de la tour d'escalier. La nouvelle construction a cependant englobé un bâtiment plus ancien, que ses maçonneries en pierre de taille et le vestige d'une porte couverte d'un arc brisé situent au 13e ou au 14e siècle. D'après C. Didon (1996), le château aurait été rasé en 1568 et reconstruit à la fin du 16e siècle : il faut plus probablement supposer une restauration du logis avec peut-être la mise en place d'une enceinte armée de tours, dont une seule subsiste aujourd'hui. La seigneurie et le château sont vendus en 1782 par les Coustin, puis le domaine est à nouveau vendu en 1880 et le château est alors délaissé. L'état actuel de l'édifice doit sans doute beaucoup à la restauration entreprise par les propriétaires qui l'avaient acheté en 1953.
Calcaire ; moellon
Tuile plate mécanique
2 étages carrés ; étage de comble
Toit à longs pans ; croupe ; toit polygonal ; toit conique
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis
Le logis est un bâtiment à deux étages de plan barlong, flanqué sur l'une de ses faces d'une tour d'escalier polygonale dont la porte est couverte d'une plate-bande surmontée d'un tympan sous un arc brisé. Des trous de tir sont ménagés dans les allèges des fenêtres. Le mur d'enceinte et deux tours, constituant la limite sud de la parcelle, sont encore bien visibles sur une carte postale du début du 20e siècle. La tour conservée présente une couronne de consoles de mâchicoulis.
Sculpture
Lion ; être humain ; pinacle
La porte de l'escalier est ornée d'une triple voussure, de baguettes croisées et de pinacles. Aux retombées de l'archivolte sont figurés un lion, tête en bas, et un animal indéterminé accompagné d'un petit personnage nu.
Restauré
Propriété privée
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2013
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
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