Château
Pech-Rigal
Château de Pech-Rigal (ou Pechrigal)
Occitanie ; 46 ; Saint-Clair
Lot
Gourdon
Périgal
1834 A1 27, 28, 29, 30 ; 2014 A 48
En village
Cour
13e siècle (?) ; 14e siècle (?) ; 16e siècle
Ferré Léo (habitant célèbre)
Le lieu de Pechrigal apparaît dans la documentation en 1354. En 1368, le repaire appartient à noble Pierre de Casatou (ou Cazeton), coseigneur de Gourdon et seigneur de Saint-Clair. Après cette date, l'histoire de Pechrigal devient confuse. En 1396, Fortanier de Casatou vend la seigneurie de Saint-Clair en se réservant toutefois la métairie de Pechrigal avec toute la justice. En 1397, une certaine Bertrande Ithier, veuve de Pierre-Jean de Cazeton, lègue le domaine de Pechrigal à son mari Hugues de Lopdat, mais en 1460, Marguerite de Casatou, veuve de Raymond Bernard de Durfort, et leur fils Antoine de Durfort, seigneur de Boissières, vendent le repaire avec toutes justices, la forteresse avec ses tours, maisons, basse-cour, jardins et autres édifices à Géraud de Laval, en se réservant toutefois dix sols d'acapte. Inexplicablement, en 1495, le même Antoine de Durfort dispose encore de Pechrigal et en fait don à son fils Arnaud. Le repaire passe ensuite, en 1515, à Michel de Peyronencq, puis il est vendu en 1573 à Guillaume Séguy, bourgeois de Gourdon. En 1590, il est pris d'assaut par le capitaine Panelot qui y capture Jean de Séguy. En 1648, Jacques de Séguy achète les droits d'acapte et autres droits, possédant désormais l'entière seigneurie de Pechrigal, qui passe par alliance au siècle suivant aux Lagrange-Gourdon. Le château a été amplement restauré au 20e siècle. L'aile nord paraît conserver des vestiges du repaire mentionné au 14e siècle, et le pavillon sud-est des parties antérieures aux aménagements du 16e siècle, auquel le château doit probablement l'essentiel de ses dispositions.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille
Tuile plate ; calcaire en couverture
1 étage carré
Toit à longs pans ; toit conique
Escalier de distribution extérieur ; escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
Le château est situé sur un "pech" dominant le confluent du Bléou et du ruisseau de Saint-Clair. Il comporte deux ailes inégales bordant une cour où l'on pénètre par un portail précédé d'un pont-levis, placé à l'est dans une courtine qui relie une courte aile en retour et, à l'angle sud-est, un gros pavillon constitué de deux tours carrées accolées ; il est flanqué de deux tours rondes aux angles nord-est et nord-ouest. La porte à arête vive et arc brisé de l'élévation sur cour de l'aile nord et la partie d'élévation voisine en pierre de taille pourraient appartenir au repaire du 14e siècle. Les piédroits d'une fenêtre sont conservés dans la courtine et sous la chaîne d'angle du pavillon sud-est.
Sculpture
Armoiries
Armoiries non identifiées au-dessus d'une porte de l'aile ouest : écartelé au 1 de (gueules ?) à l'aigle bicéphale couronné (d'argent ?) (qui serait de Séguy ?), au 2 de (...) à trois lévriers (?) de (...), au 3 de (...) au lion de (...), au 4 parti de (...) et de (...).
Restauré
À signaler
Propriété privée
2008
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2014
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47