Ensemble métallurgique
Société Métallurgique du Périgord, puis Pont-à-Mousson ; Société Aquitaine de Fonderie Automobile
Ensemble métallurgique dit Société Métallurgique du Périgord, Pont-à-Mousson, actuellement Société Aquitaine de Fonderie Automobile
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Fumel ; 1 avenue de l'usine
Lot-et-Garonne
Usine (avenue de l') 1
1997 AD 79 à 81 ; AE 412, 414, 415
En village
Lot (le)
Atelier de fabrication ; atelier de réparation ; bâtiment de la soufflerie ; barrage ; centrale hydroélectrique ; hangar industriel ; château d'eau ; cheminée d'usine ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; vestiaire ; voie ferrée ; logement patronal ; logement de contremaître
2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1847 ; 1920 ; 1940 ; 1952 ; 1964 ; 1968
Daté par travaux historiques
En 1874, la Société Métallurgique du Périgord achète un haut fourneau et une fonderie bâtis en 1847 où l'on construit du matériel ferroviaire. Elle lance de nouvelles fabrications telles que les tuyaux pour travaux d'adduction d'eau, les becs de gaz pour l'équipement des villes et des bâtis de machines-outils. D'importants ateliers de fonderie, d'ajustage et de montage sont bâtis. Pendant la guerre de 1914-1918, la société participe à l'effort national en fabriquant des obus. Après la guerre, l'usine doit se reconvertir. L'atelier d'usinage est créé en 1920. En 1935, des accords sont passés avec la société des Fonderies de Pont-à-Mousson qui modernise l'usine, agrandit l'atelier d'usinage en 1940 et construit le barrage hydroélectrique en 1940-1942. En 1941, la Société prend l'appellation Société Minière et Métallurgique du Périgord. Elle acquiert une importance mondiale dans le domaine des chemises pour gros moteurs marins et se tourne parallèlement vers le secteur de l'automobile. La production mensuelle atteint alors 5000 à 6000 t de fonte brute. De 1945 à 1969 la Société ne cesse de faire de nouveaux investissements tels qu'en 1968 avec la mise en marche de la chaîne d'usinage et d'un 3e haut fourneau. A la fin des années 1960, la capacité des halles de centrifugation est portée à plus de 100000 t par an et le site a été considérablement agrandi. En 1970, l'entreprise devient une filiale de la compagnie Saint-Gobain-Pont-à-Mousson. En 1987 les hauts-fourneaux sont arrêtés. Désormais l'usine de fonderie et usinage de pièces mécaniques travaille essentiellement pour de grands constructeurs automobiles mondiaux. La Société Aquitaine de Fonderie Automobile, créée en 1988, fait partie du groupe Valois. Machine soufflante installée en 1870 ; 2 turbines Kaplan dans la centrale hydroélectrique ; cubilots, fours et machines : voir dossier. A partir de 1940, la Société fait construire des cités ouvrières, une cantine, une infirmerie, une clinique pédiatrique et des équipements sportifs importants ; d'autres cités ouvrières seront construites en 1952 puis en 1964, ainsi que des logements de contremaîtres. Salariés : 600 employés en 1880, 1200 en 1903, 3000 en 1914, 2200 en 1950, 2700 en 1963, 4000 en 1970 avec les entreprises satellites, 1150 en 1987 et 800 en 1996 dont 638 ouvriers. Existence d'un fonds d'archives privées.
Calcaire ; pierre ; brique ; métal ; pan de fer ; béton ; béton armé ; parpaing de béton ; enduit ; essentage de tôle ; essentage de matériau synthétique
Tuile mécanique ; tôle ondulée ; ciment amiante en couverture
2 étages carrés
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; lanterneau ; shed ; terrasse
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie hydraulique ; produite sur place ; turbine hydraulique ; énergie électrique ; achetée
Site industriel desservi par embranchement ferroviaire et par voie navigable. Ateliers de fabrication et de réparation : les plus anciens en pierre et enduit avec toit à longs pans en tuile mécanique et baies en plein cintre et oculus ; les autres ateliers sont en pan de fer et brique ou parpaing de béton ou essentage de tôle et de matériau synthétique avec sheds ou toit à longs pans et lanterneau en ciment amiante ou tôle ondulée en couverture ; bâtiment de la soufflerie en pierre et enduit avec toit à longs pans en tuile mécanique et baies en plein cintre ; château d'eau et centrale hydroélectrique en béton armé avec toit terrasse ; hangar industriel en pan de fer avec charpente métallique apparente en plein cintre et ciment amiante en couverture ; cheminée d'usine en métal ; bureau, conciergerie et vestiaire d'usine en pierre ou brique et enduit avec toit à longs pans en tuile mécanique ; logement patronal avec petit avant-corps semi-circulaire sur le jardin : 2 étages carrés en pierre et enduit avec toit à longs pans en tuile mécanique ; logement de contremaître, cité ouvrière et complexe sportif (voir sous-dossiers IA47000590 et IA 47000591). Surface du site en m2 : 240000 ; surface bâtie en m2 : 80000.
Baie rectangulaire,arc plein cintre,oculus
2009/09/03 : classé MH
IM47001368 ; IM47001362
Bâtiment de la soufflerie ; machine de production (étudiée dans la base Palissy)
Propriété privée
1996
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1998
Kabouche Marie
Dossier avec sous-dossier
AOI ; architecture industrielle ; arrdt_fumel
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