Moulin à papier dit les Moulins de Condat, actuellement maison, salle des fêtes, station d'épuration.

Dénomination de l'édifice

Moulin à papier

Appellation d'usage

Moulins de Condat

Destination actuelle de l'édifice

Maison ; salle des fêtes ; station d'épuration

Titre courant

Moulin à papier dit les Moulins de Condat, actuellement maison, salle des fêtes, station d'épuration.

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Fumel

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot-et-Garonne

Lieu-dit

Condat

Références cadastrales

1827 B 1996, 2080 à 2083 ; 1997 286, 297, 298

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

La Thèze

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1788

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par tradition orale

Auteur de l'édifice

Description historique

Papeterie double constituée d'un premier moulin à papier (moulin-bas) qui, doté d'un logement patronal, existait au 17e siècle et d'un second moulin à papier construit par Jean Pons en 1714. Ce dernier moulin (papeterie-haute) est racheté par le comte de Fumel en 1745 et reconstruit quelques années plus tard. Dès 1783, le matériel est amélioré et en 1788, d'importants travaux sont réalisés. La production atteint 2500 rames de papier Aux Armes d'Amsterdam. En 1801, le maître papetier Berta exploite le moulin et ce jusque dans les années 1860. Le moulin sera ensuite transformé en moulin à broyer la chaux, les fours de cuisson étant situés à Lesquibat. L'activité cesse dans les années 1920-1930. Actuellement, l'ancien moulin bas est une maison d'habitation. Longtemps désaffectés, les bâtiments de la papeterie haute sont rachetés par la commune : le 1er étage reconstruit est utilisé comme salle des fêtes et le rez-de-chaussée abrite les bassins de décantation d'une station d'épuration. En 1741 : 2 roues hydrauliques, une batterie de 7 piles à 3 battants et une autre de 5 piles, 1 cuve et 1 pourrissoir ; 1812 : 15 maillets.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

Ateliers de fabrication : le premier en pierre avec toit à longs pans en tuile creuse, le second à 1 étage carré en pierre avec toit à longs pans actuellement couvert en tuile mécanique ; le logement patronal est un manoir (voir dossier IA47000582). Surface du site en m2 : 3500 ; surface bâtie en m2 : 600.

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; restauré

Eléments remarquables dans l'édifice

Logement patronal

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Kabouche Marie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Accès Mémoire

Patrimoine industriel ; arrdt_fumel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37