Église
De chevaliers de la milice du Temple
Saint-Vincent
Eglise du Temple
Église de templiers dite église Saint-Vincent du Temple.
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Port-Sainte-Marie ; place du Temple
Port-Sainte-Marie
Temple (place du)
1826 D 719 ; 1981 D2 703
En ville
2e moitié 13e siècle
18e siècle
Les Templiers de la commanderie d'Argentens, près de Nérac, sont possessionnés à Port-Sainte-Marie depuis le début du 13e siècle. Ils y construisent une église durant la 2e moitié du 13e siècle, après 1274 d'après G. Grézolle. Elle se compose de deux parties distinctes caractérisées par l'emploi de la brique puis de la pierre, correspondant à deux campagnes de travaux assez proches l'une de l'autre. La partie est, probablement la plus ancienne, comporte trois travées en brique terminées par un chevet plat, disposition classique des édifices du Temple depuis le 12e siècle. Il semble que les Templiers entreprennent un programme ambitieux de construction (ou de re-construction ?) de l'église par l'ouest durant le 4e quart du 13e siècle, selon un parti comparable à celui de la salle basse de la Sainte Chapelle de Paris : un large vaisseau flanqué de collatéraux très étroits voûtés d'ogives reposant sur des colonnettes adossées aux contreforts et reliées par des arcs aux piliers supportant les voûtes de la nef. Seules deux travées ont été édifiées, les travaux étant sans doute interrompus lors de l'échange de biens effectué en 1297 avec le prieuré fontevriste du Paravis (canton de Lavardac). Une clef de voûte représente un chevalier, en armes monté sur un cheval caparaçonné, dont le heaume se rapproche, selon G. Tholin, de ceux adoptés sous Philippe le Bel. A l'occasion du transfert en 1609 du service de l'ancienne église Saint-Vincent, située hors les murs, à celle du Temple, le maître-autel, jusqu'alors dédié à saint Antoine, est placé sous l'invocation de saint Vincent. Le percement du portail occidental date du 18e siècle. Destruction d'un bâtiment accolé au sud, mentionné sur le cadastre de 1826 à l'emplacement de l'actuelle sacristie, à l'occasion des travaux relatifs au passage de la voie ferrée vers le milieu du 19e siècle. Eglise désaffectée en 1882 et restauration intérieure (voûtes, enlèvement des badigeons et peintures) en 1938, d'après un projet des architectes J. Kaeherling et G. Rapin.
Brique ; calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil
Tuile creuse ; tuile plate
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives ; en brique
Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis ; en maçonnerie
Les deux premières travées de nef et la tour-clocher sont construites en pierre de taille avec des lancis de brique à mi-hauteur.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Chevet plat
1908/09/26 : classé MH
IM47001527 ; IM47001524 ; IM47001523 ; IM47001528 ; IM47001530 ; IM47001526 ; IM47001529
À signaler
Propriété publique
1997
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1997
Beschi Alain
Dossier individuel
AOI ; architecture religieuse
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37