Prieuré
De bénédictins
Saint-Jean-Baptiste
Église paroissiale ; mairie ; tribunal
Prieuré de bénédictins Saint-Jean-Baptiste
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Mézin
Mézin
1833 E 838, 1121 A 1123 ; 1981 E 969
En village
Limite 11e siècle 12e siècle ; 2e moitié 13e siècle ; milieu 14e siècle ; milieu 19e siècle
Un prieuré aurait été fondé à la fin du 8e siècle, selon l'abbé Barrère. Saint-Jean de Mézin est mentionné en 1077 dans une bulle de confirmation des dépendances de Cluny ; le prieur est coseigneur de Mézin. La construction du choeur et du transept débute peut-être à la fin du 11e siècle, mais date surtout du début du 12e siècle ; les chapiteaux témoignent de l'influence du chantier de Saint-Sever. Dans la 2e moitié du 13e siècle, la nef est édifiée de la croisée jusqu'à la 3e travée, campagne comprenant le portail nord. La dernière travée à l'ouest est bâtie au milieu du 14e siècle, ainsi que la façade occidentale. Malgré ces 2 campagnes différenciées par le dessin des piliers, la voûte d'ogives présente un profil homogène datable par les clés de voûte du 14e siècle. La croisée du transept a reçu une voûte à la fin du Moyen Age dont subsistent les culs de lampe. La charpente est refaite au 16e siècle. Les bâtiments conventuels auraient été reconstruits après les guerres de Religion, selon l'abbé Barrère. En 1607, le prieur vend à la ville sa part de seigneurie. La suppression du prieuré est décidée en 1788 ; les bâtiments servent de mairie et tribunal jusqu'à leur destruction par un incendie en 1837. Celui-ci endommage aussi le mur sud de l'église, classée en 1840, et restaurée par Maurette, ingénieur des Ponts. En 1868, le clocher est augmenté d'un étage, l'abside, le bras sud du transept et l'absidiole sud sont démolis et reconstruits sous la direction de Coëque-Verdier, architecte diocésain. L'architecte Teulère reprend les travaux du choeur interrompus à mi-hauteur et réédifie tous les contreforts de la nef afin d'endiguer l'écartement des voûtes. Les travaux, dont les sculptures, sont terminés en 1880 sous la surveillance de Payen. En 1883, des sacristies sont bâties au sud. En 1924, un court-circuit provoque un incendie dans le clocher : la voûte de la croisée est refaite par Poutaraud et les parements repris.
Calcaire ; pierre de taille
Tuile creuse
Plan en croix latine
3 vaisseaux
Cul-de-four ; voûte en berceau ; voûte d'ogives
Croupe ronde ; toit à longs pans ; pignon découvert ; appentis ; toit conique ; toit en pavillon
Abside et absidioles voûtées en cul-de-four, bras du transept en berceau, croisée et nef voûtées d'ogives.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Restauré
1840 : classé MH
IM47001724 ; IM47001737 ; IM47001744 ; IM47001757 ; IM47001731 ; IM47001738 ; IM47001730 ; IM47001735 ; IM47001753 ; IM47001729 ; IM47001733 ; IM47001745 ; IM47001752 ; IM47001746 ; IM47001754 ; IM47001726 ; IM47001734 ; IM47001736 ; IM47001742 ; IM47001732 ; IM47001748 ; IM47001725 ; IM47001749 ; IM47001750 ; IM47001751 ; IM47001740 ; IM47001741 ; IM47001747 ; IM47001755 ; IM47001758 ; IM47001756 ; IM47001727 ; IM47001728 ; IM47001739 ; IM47001743 ; IM47002602
À signaler
Propriété de la commune
1994
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1998
Beschi Alain ; Mousset Hélène
Dossier individuel
AOI ; architecture religieuse
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37