Prieuré
De fontevristes
Prieuré de fontevristes
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Fongrave
Monclar
1837 D2 822 à 826, 835 ; 2000 D2 834, 864
En village
Chapelle ; mur de clôture ; jardin ; pigeonnier ; puits
12e siècle (?) ; 1er quart 13e siècle (?) ; 4e quart 16e siècle ; 2e quart 17e siècle
3e quart 17e siècle ; 19e siècle
La date précise de fondation du prieuré est inconnue, mais elle est à situer probablement dans le courant du 12e siècle (contemporaine ou postérieure à celle du couvent du Paravis vers 1130) , ou au début du 13e siècle. Un mémoire de 1712 mentionne sa ruine durant la guerre de Cent ans, puis durant les Guerres de religion, d'abord en 1574, encore en 1586 lors de la prise sanglante du bourg par le protestant Geoffroy de Vivant. Les bâtiments conventuels, rétablis en 1591 sur les ruines de la maison Saint-Jean de l'Habit, sont reconstruits en 1643 en même temps que l'église. En 1651, le dortoir dit du Saint-Sacrement, adossé à l'église, est construit par le maître maçon agenais Guiraud, et un dortoir nécessite des réparations en 1668. Une tour dans l'angle sud-est du mur d'enclos, est remaniée à la fin du 17e ou au début du 18e siècle, d'après ses ouvertures en arc segmentaire ; elle a été transformée en pigeonnier ultérieurement. L'ensemble conventuel, complété par la maison de l'Habit pour le logement des confesseurs (non localisée) , abrite 42 religieuses en 1668 et 32 au 18e siècle ; il est décrit précisément dans le procès-verbal de vente révolutionnaire, avec sa clôture, ses bâtiments conventuels organisés sur plusieurs cours et cloître, comprenant salle commune, réfectoire, cuisine, boulangerie, infirmerie, parloirs..., et des parties agricoles. Le temporel compte également 4 métairies à la fin du 18e siècle et un moulin sur le Lot. Une partie importante des bâtiments est détruit avant 1837 ; le corps attenant à l'église et correspondant à l'aile est du cloître, propriété communale, est affecté au presbytère, la partie sud, acquise par des particuliers, est restaurée et agrandie par une construction en appentis adossée au mur nord de la tour dite à l'impériale. L'ensemble est restauré durant le 4e quart du 20e siècle ; le presbytère, aménagé en gîte, abrite un centre d'hébergement nautique depuis 1995.
Brique
Tuile creuse ; tuile plate
1 étage carré ; 2 étages carrés
Voûte d'arêtes ; en brique
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; toit en pavillon
Tout le gros-oeuvre est en brique, l'emploi de la pierre de taille étant réservé aux chambranles restaurés au 19e siècle. Les bâtiments conventuels subsistants s'articulent sur une cour en L. L'aile ouest, composée de 2 constructions d'un étage adossées, ouvre côté ouest par des arcades et à l'est par une galerie voûtée d'arêtes ; la toiture à longs pans est couverte de tuiles creuses. L'aile sud, formée d'un corps de logis rectangulaire d'un étage doté d'un toit pentu couvert de tuiles plates, est attenant à une tour quadrangulaire de 2 étage à l'est. Les niveaux sont soulignés d'un bandeau, les croisées de la tour semblent des restaurations du 19e siècle. La tour-pigeonnier en quart-de-rond, est bâtie en brique et pour partie en pierre de taille de tuf, recouverts d'un enduit formant faux-appareil ; son toit pavillonnaire est couvert de tuiles plates.
Restauré
1996/12/19 : inscrit MH
À signaler
Propriété d'une personne privée,propriété de la commune
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2000
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37