Manoir, actuellement demeure de notable, dite Château de Boisverdun

Dénomination de l'édifice

Manoir ; demeure

Genre du destinataire

De notable

Appellation d'usage

Château de Boisverdun

Titre courant

Manoir, actuellement demeure de notable, dite Château de Boisverdun

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Tombeboeuf

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Monclar

Lieu-dit

Château de Boisverdun

Références cadastrales

1838 D1 4, 19, 22, 23 ; 2000 AN 5

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Parties agricoles ; escalier indépendant ; parc

Siècle de la campagne principale de construction

Fin du Moyen Age (? ; détruit) ; 2e quart 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Une maison noble, non restituable, existe peut-être à Boisverdun depuis la fin du Moyen Age, dont le seigneur huguenot est mentionné en 1575 pour avoir emporté les cloches de l'église de Tombeboeuf. Le fief est en possession de la famille de Digeon au 17e siècle, avant de passer à la famille d'Estutt de Solminiac. La demeure actuelle est construite pour le vicomte Albert Gustave Adolphe de Richemont, député-maire et membre du conseil général, durant le 2e quart du 19e siècle : elle figure déjà sur le cadastre de 1838, mais les travaux ne sont achevés qu'en 1843 d'après les matrices cadastrales. Outre la demeure et son parc avec un ancien moulin à vent sur motte, le domaine comporte au 19e siècle de nombreuses métairies et une tuilerie dans la commune de Tombeboeuf.

Matériaux du gros-œuvre

Tuf ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan symétrique en U

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier isolé : escalier en fer-à-cheval ; en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

La demeure, de plan symétrique sur une cour en U, est inspirée de modèles palladiens. Le logis se compose d'un corps central d'1 étage et de 7 travées ordonnancées, avec un avant-corps sur l'élévation est, ouvrant vers le parc. Il est encadré par 2 ailes saillantes en rez-de-chaussée, délimitant une terrasse à l'ouest. Les ouvertures sont en plein-cintre au rez-de-chaussée et rectangulaires à l'étage. Les ailes des dépendances, en décalage, forment une vaste cour en contrebas desservie par un escalier en fer-à-cheval, flanquée d'une basse-cour au nord. Toutes les toitures, à croupes, sont couvertes de tuiles creuses.

Technique du décor des immeubles par nature

Maçonnerie

Indexation iconographique normalisée

Ordre toscan

Description de l'iconographie

L'entrée sur l'aile sud est précédée d'un porche hors-oeuvre formé de 4 colonnes toscanes.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Beschi Alain

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37