POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Pigeonniers

Désignation

Dénomination de l'édifice

Pigeonnier

Titre courant

Pigeonniers

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Tournon-d'Agenais

Nombre d'édifices concernés par l'étude

107 repérés ; 17 étudiés

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle

Description historique

Les pigeonniers les plus anciens repérés sont datables du 17e siècle, fermant les cours de maisons nobles (Courbiac : Moulinal ; Saint-Georges : la Pronquière) ou, isolés sur arcades, associés à des maisons de maître (Cazideroque : Claras ; Thézac : Lancement) ; le pigeonnier de Sergues (Tournon) , dépendance d'une ferme, fait figure d'exception. Près de Chaussard à Tournon, le pigeonnier circulaire isolé dépendait probablement d'une maison noble. Les pigeonniers, carrés et souvent en corps pavillonnaire dominant le logis (Cazideroque : Couffet ; Bourlens : Courrens) , deviennent plus fréquent au 18e siècle ; la tour isolée restent habituellement associés à des maisons de maîtres (Cazideroque : Pechauriol ; Tournon : Itier). La fin du 18e siècle et le début du 19e siècle est un moment où de nombreuses fermes sont équipées de pigeonniers, généralement carrés, souvent attenants à une dépendance agricole ou au logis en corps pavillonnaire. La plupart des pigeonniers construits au 19e siècle sont carrés, soit isolés (Saint-Vite : près du Château de Lapoujade) , soit attenants au logis (Cazideroque : Barbier) ou à une dépendance. De nombreux pigeonniers sont construits ou restaurés en pied-de-mulet (Bourlens : Founbaysse ; Courbiac : au Tuillier ; Tournon : Ponci). La tradition du pigeonnier-pavillonnaire encadrant le logis, tel qu'il apparaît à Bourlens (Campagnol) au 18e siècle, est réactivée au milieu du 19e siècle pour les maisons de maître (Bourlens : Gabot ; Cazideroque : Najejouls ; Tournon : Vidalou).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; bois ; pan de bois

Matériaux de la couverture

Tuile plate ; tuile mécanique

Commentaire descriptif de l'édifice

Outre les "chambres" à pigeons aménagées dans les niveaux de surcroît des logis, se signalant extérieurement par des trous d'envols (Courbiac : la Bisquerie) , une centaine de pigeonniers a été repérée. La grande majorité sont carrés : 60 % en corps pavillonnaires et 25 % dits à pied-de-mulet (la pente du toit en appentis forme un décrochement médian où s'ouvrent les trous d'envol). Mise à part 1 pigeonnier circulaire conservé, les autres édifices sont constitués de quelques pigeonniers-porches (Tournon : les Paz Basses) , de structures charpentées surmontant le portail (Saint-Georges : la Pronquière) ou le porche surélevé du logis (Masquières : Moulin de Lartel, Vidalot) ou ménagées sous l'avant-toit de la grange-étable (Tournon : près de Boutadieu). De même que pour les fermes, le matériau de construction dominant est le moellon calcaire, parfois équarri et régulièrement assisé (Tournon : Mazères). Les murs sont fréquemment enduits ; un randier en ardoise ou en zinc règne parfois à mi-hauteur (Saint-Vite : près de Château de Lapoujade). Les toitures à pavillon sont traditionnellement en tuile plate.

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Beschi Alain

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier collectif

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37