Château
Château
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Masquières
Tournon-d'Agenais
Château du Bosc
1831 D2 563 ; 2001 D2 228, 378
Isolé
Dépendance ; chapelle
16e siècle ; 17e siècle (?) ; 3e quart 18e siècle
De l'ancien repaire de la famille de Bosc, subsiste une tour quadrangulaire au nord-ouest, datable du 16e siècle. La résidence, passée dans les biens de la famille Laduguie vers le milieu du 16e siècle, paraît complétée par un corps de logis et une seconde tour, peut-être dès le 17e siècle. L'ensemble est intégré dans l'ambitieux programme de reconstruction du château mis en oeuvre par la famille de Lisleferme, après l'acquisition de la seigneurie en 1765 : c'est vraisemblablement durant le 3e quart du siècle, pour Pierre Romain Nicolas de Lisleferme, parlementaire appartenant au milieu des négociants protestants bordelais, que le château est agrandi et symétrisé. Figurant sur un plan de 1783, ses dispositions sont quasiment identiques à l'état actuel, sauf un jardin régulier disparu depuis. Le cadastre de 1831 montre que le château est au centre d'un important domaine viticole, propriété des Lisleferme jusqu'au milieu du 20e siècle. Des réaménagements intérieurs ont été effectués dans l'Après-guerre pour héberger une colonie de vacances destinée au personnel du Comptoir d'Escompte. L'enduit extérieur a été supprimé et les joints beurrés au ciment durant le 3e quart du 20e siècle.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Tuile plate ; tuile creuse
Plan régulier en U
2 étages carrés
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe brisée ; croupe
Escalier de distribution extérieur ; escalier symétrique ; en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente ; escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours sans jour ; en maçonnerie
Le château est établi sur le rebord nord-ouest d'un plateau calcaire, à proximité de la route de Cahors. Le plan général témoigne des remaniements dont il fut l'objet : le plan régulier en U côté cour, dissimule un désaxement du corps principal côté terrasse, qui trahit vraisemblablement des campagnes de constructions distinctes. La tour nord-ouest de 3 niveaux, coiffée d'un imposant pavillon à égouts retroussés, conserve un rez-de-chaussée voûté percé d'une canonnière et une petite fenêtre chanfreinée au second étage. Elle est reliée par un corps de logis ordonnancé, d'un étage couvert d'un toit à brisis, à une seconde tour quadrangulaire, de plus petites dimensions. Du côté de la cour d'honneur, le désaxement est racheté par une façade plaquée sur le corps de logis, avec un avant-corps à angles arrondis ; un escalier tournant avec jour en charpente occupe l'espace entre les 2 parois. Cette façade est encadrée par des ailes en retours d'équerre d'un étage, également couvertes d'un brisis. 2 escaliers extérieurs symétriques avec rampe à balustres de pierre desservent l'étage. L'aile droite recèle un escalier dans-oeuvre rampe-sur-rampe, une cheminée monumentale et une chapelle domestique à son extrémité. L'entrée de la cour fermée par une grille en ferronnerie est précédée d'un pont enjambant un ancien fossé. Des dépendances transformées en préaux et remises sont raccordées obliquement à la tour sud-ouest. Une tour circulaire, peut-être un ancien colombier, est construite sur l'angle externe de ces dépendances.
Restauré
1952/05/26 : inscrit MH
À signaler
Propriété d'une société privée
2001
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2001
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37