Manoir
Manoir
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Thézac
Tournon-d'Agenais
Lagabertie
1831 B 484 ; 2001 B 190
Isolé
Puits ; four à pain
Limite 16e siècle 17e siècle
1er quart 18e siècle ; 2e moitié 18e siècle
1720 ; 1721
Porte la date
Manoir construit à la fin du 16e ou au début du 17e siècle, vraisemblablement pour la famille protestante des Guilhem, d'une noblesse de robe bien implantée dans les environs de Tournon. Un testament de 1690 mentionne La Gabertie, alias la Sabelle, dans les possessions de Jean de Guilhem et de son épouse Sara de Lard. Le manoir passe au début du 18e siècle entre les mains d'Abraham de Faure, conseiller du roi et lieutenant général de police de Tournon, qui entreprend quelques travaux : un puits est creusé dans la cour, ou, plus simplement, le mur de margelle est reconstruit (inscription A.D.F. 1720) et de nouvelles ouvertures sont percées (dont la porte de l'aile sud-est, côté cour, datée 1721 sur le linteau en arc segmentaire). Une grange-étable est accolée à l'aile nord-est durant la 2e moitié du 18e siècle, et un four à pain indépendant est construit au 19e siècle, après la transformation du manoir en exploitation agricole. L'aile nord-est est en ruine lors du rachat du domaine par le propriétaire actuel, qui a entrepris la restauration complète du manoir et de la métairie voisine dans les années 1970 et 1980.
Calcaire ; pierre de taille
Tuile creuse
1 étage carré ; comble à surcroît
Voûte d'arêtes ; voûte en berceau plein-cintre
Toit à longs pans ; croupe
Le manoir est implanté au coeur des plateaux calcaires d'entre Lot et Boudouyssou. D'allure austère, il se compose de 2 corps en L sur une cour carrée, dont la clôture a été supprimée. Les murs sont en pierre de taille bien assisées, les toitures à croupes sont en tuile creuse. L'aile sud-est comporte un corps de logis d'un étage et comble à surcroît, traversé par un porche voûté en berceau donnant accès à la cour. La salle du rez-de-chaussée est voûtée d'arêtes. Seul véritable élément défensif repéré, une échauguette sur cul-de-lampe mouluré renforce l'angle est. Ce logis est raccordé à un corps moins élevé, dont les 2 salles du rez-de-chaussée sont voûtées en berceau. L'aile nord-est, aujourd'hui en rez-de-chaussée, n'a pas conservé ses anciennes dispositions ; il subsiste cependant de l'ancien logis 2 cheminées superposées, incorporées au revers du mur de l'aile sud-est. Le puits dans la cour, de 30 mètres de profondeur, a une margelle circulaire en pierre de taille. La grange-étable attenante est en moellon calcaire, couverte d'un toit à longs pans en tuile creuse. Son portail d'entrée en arc segmentaire est surmonté par des trous de boulin destinés à abriter des pigeons.
Restauré
1996/10/28 : inscrit MH partiellement
Logis en totalité, sol de la cour, vestiges de sa clôture, le puits et le four en totalité, façades et toitures des communs et de la métairie (voir sous-dossier) : inscription par arrêté du 28 octobre 1996.
À signaler
Propriété d'une personne privée
2001
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2001
Beschi Alain
Dossier avec sous-dossier
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