POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Site d'écluse sur le Lot

Désignation

Dénomination de l'édifice

Site d'écluse

Titre courant

Site d'écluse sur le Lot

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Trentels

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Penne-d'Agenais

Lieu-dit

Lustrac

Références cadastrales

2003 C2

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Lot (le)

Partie constituante non étudiée

Barrage ; écluse ; maison

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 13e siècle ; 3e quart 17e siècle ; milieu 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1665

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

Selon l'historienne Lucile Bourrachot, à la lumière de l'enquête de 1311 sur les usurpations commises au détriment du domaine royal, et de divers documents du fonds de Puycalvary, le site de Lustrac pourrait correspondre au "castrum" de Monfabès, mentionné en 1259, mais dont l'emplacement reste incertain. La copie du document de 1311 donne en effet pour Lustrac les deux graphies "Mote de Motriaco" et Monte-Naveissa", ce dernier terme pouvant être rapproché du nom "Monfabès". Quoiqu'il en soit, c'est le patronyme du constructeur du barrage à la fin du 13e siècle, Foulques de Lustrac, qui a finalement prévalu. La "payssière" est dès lors associée à un moulin sur la rive droite et à la résidence seigneuriale des Lustrac, dont les vestiges les plus anciens sont datables du 14e siècle. Durant le 3e quart du 17e siècle, à l'initiative de Colbert, une série d'écluses à la "Hollandaise" furent établis sur le Lot afin de faciliter la navigation entre Villeneuve et Cahors, dont celle de Lustrac en 1665-1666. Trente ans plus tard, l'ingénieur Ferry, auteur en 1696 d'un mémoire sur les ouvrages de la vallée, préconise quelques réparations et améliorations à l'écluse. Il dresse alors le plan du site, qui se compose, outre le château, du barrage, moulin, et d'une écluse bien bâtie, dispositions en tous points identiques à la fin de l'Ancien Régime, telles que le montrent le plan terrier de la paroisse de Ladignac. Après quelques réparations à l'écluse durant la Révolution, des travaux de consolidation et de perfectionnement sont effectués vers le milieu du 19e siècle, ainsi que la construction d'une maison d'éclusier. L'écluse est désaffectée depuis le déclassement du Lot comme voie navigable en 1926 ; sa restauration est aujourd'hui programmée, dans le cadre du programme de remise en navigation du cours d'eau engagé par le Conseil général.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; moellon

Commentaire descriptif de l'édifice

Le site d'écluse est implanté à un endroit resserré du Lot, dominé sur la rive gauche par des falaises calcaires. Le barrage coupe la rivière en diagonale sur une centaine de mètres et se raccorde au moulin, séparé de la rive droite par l'écluse. Un canal d'amont délimité par une digue en moellon calcaire conduit vers l'écluse en pierre de taille. La maison d'éclusier, restaurée, est identique aux autres maisons construites dans le secteur (voir Rigoulières).

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique,propriété d'une personne privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Beschi Alain

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37