Manoir, actuellement hôtel de voyageurs dit Château Lalande

Dénomination de l'édifice

Manoir

Appellation d'usage

Château Lalande

Destination actuelle de l'édifice

Hôtel de voyageurs

Titre courant

Manoir, actuellement hôtel de voyageurs dit Château Lalande

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Saint-Sylvestre-sur-Lot

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Penne-d'Agenais

Lieu-dit

Lande (la)

Références cadastrales

1830 B2 892, 894, 895 ; 2003 B2 1861

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Dépendance

Siècle de la campagne principale de construction

Fin du Moyen Age ; limite 16e siècle 17e siècle ; 4e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

Milieu 18e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

Du manoir originel de la fin du Moyen Age subsiste une partie du corps de logis flanqué d'une tour d'angle circulaire, en calcaire. Ce bâtiment est agrandi en tuf, peut-être au 16e ou au début du 17e siècle, et complété par de nouvelles constructions, dont subsiste encore la tour nord-ouest. Le domaine détenu jusqu'au début du 18e siècle par une famille d'avocat, les Douzon de Lalande, passe entre les mains des Ferrand de Lalande avant 1736, qui entreprennent des réaménagements : les percements du logis sont en particulier entièrement repris vers le milieu du 18e siècle, avec de grandes fenêtres en arc segmentaire (une ouverture du rez-de-chaussée est datée 1768, mais il s'agit peut-être d'un remploi). Le plan cadastral napoléonien montre un ensemble de bâtiments sur cour cantonnés de tours d'angle, et 2 bâtiments d'exploitations indépendants, ainsi qu'un vaste parc, comprenant notamment une pièce d'eau, le tout détenu par Henri de Bourran, du château de Roger à Villeneuve-sur-Lot. Vers le milieu du 19e siècle, le domaine passe par mariage dans les biens des Dordaygue, pour qui un nouveau corps de logis est édifié au sud, greffé à l'ancien manoir durant le 4e quart du 19e siècle ; de nouvelles dépendances agricoles sont également construites au nord. L'ensemble, délabré à la fin du 20e siècle, a été restauré et converti en hôtel de luxe en 1992.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; tuf ; pierre de taille ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile plate

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; toit polygonal

Commentaire descriptif de l'édifice

Les bâtiments comprennent aujourd'hui 3 ailes organisées sur une cour en U. L'aile est flanquée de tours circulaires sur les angles est bâtie en moellon calcaire équarri au sud, en pierre de taille de tuf au nord. Les salles du rez-de-chaussée sont couvertes de voûtes en berceau et de voûtes d'arêtes. L'aile nord, très remaniée et partiellement rehaussée lors de la restauration, est en matériaux mêlés. La tour nord-est, dérasée, est en pierre de taille de tuf. L'aile sud flanquée d'une tour polygonale au sud-ouest, est en moellon de tuf et calcaire mêlés, en tuile plate pour la toiture à croupes à forte pente.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Beschi Alain

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37