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Plateforme ouverte du patrimoine

Manoir, demeure de notable dite Château de Cadrès

Désignation

Dénomination de l'édifice

Manoir ; demeure

Genre du destinataire

De notable

Appellation d'usage

Château de Cadrès

Titre courant

Manoir, demeure de notable dite Château de Cadrès

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Saint-Sylvestre-sur-Lot

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Penne-d'Agenais

Lieu-dit

Cadrès

Références cadastrales

1830 E2 451 à 453 ; 2003 E1 161

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Écurie ; remise ; parc

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 15e siècle (détruit) ; 4e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 20e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

La butte témoin aux versants escarpés du site de Cadrès est peut-être occupée dès avant la 2e moitié du 15e siècle, époque où Antoine de Rayssac se fait édifier un habitat seigneurial dans la paroisse de Saint-Aignan, auquel il donne le nom de Cadrès, identique à celui de son repaire natal en Rouergue. Au début du 16e siècle, les Reyssac sont bien implantés dans les environs de Saint-Sylvestre : ils disposent en particulier de droits sur le passage du Lot, que François de Reyssac vend en 1515. L'ancien manoir, détenu au moins depuis la première moitié du 17e siècle et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime par la famille d'Hébrard, n'est connu que par le plan cadastral de 1830 : il se compose d'un ensemble de bâtiments attenants couronnant le sommet du "pech" dont il épouse les contours, abritant une cour à l'est. Un bâtiment d'exploitation figure à l'ouest, ainsi qu'un pigeonnier isolé sur piles à l'est, dépendances encore visibles sur une carte postale de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Le manoir est totalement reconstruit vers 1885 pour le villeneuvois Léopold Mouysset, dont le monogramme figure sur un écu et sur les épis de faîtages ; le maître d'oeuvre de la reconstruction est inconnu, mais il pourrait s'agir de Lucien Dubarry de Lassalle, auteur de plusieurs réalisations néogothiques en Agenais. Un accès plus aisé est ménagé et une nouvelle dépendance est édifiée en remplacement des anciennes au début du 20e siècle, alors que le parc est planté d'essences variées. Le domaine est acquis dans l'Entre-deux-Guerres par Robert, comte de la Myre-Mory, député du Lot-et-Garonne, tué au combat en 1940.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; tuf ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage en surcroît

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; toit conique ; pignon découvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur ; escalier symétrique ; en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente ; escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

La demeure, édifiée sur un socle rocheux, est surélevée sur un soubassement maçonné. Une salle de la cave, voûtée en berceau, est peut-être le dernier vestige du bâti ancien. Le logis se compose d'un corps de bâtiment proche du carré cantonné de tourelles circulaires sur les angles de la façade sud, précédée d'une terrasse rachetant la dénivellation. Une haute tour rectangulaire hors-oeuvre au nord-ouest abrite l'escalier tournant à retours avec jour en charpente, flanquée d'une tourelle. A l'est, un escalier extérieur symétrique donne accès au logis en rez-de-chaussée surélevé, surmonté d'un étage et étage en surcroît, couvert d'un toit à croupes en tuile plate. Le logis est flanqué au nord d'un second corps destiné aux domestiques, couvert d'un toit à longs pans à pignon découvert, comprenant un escalier de service en maçonnerie logé dans une tour rectangulaire dans-oeuvre. Les murs de calcaire et tuf mêlés sont enduits. La dépendance à l'ouest, comprenant écurie et remise, est enduite avec chaînages en brique et pierre.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Beschi Alain

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37