Église paroissiale
Notre-Dame
Notre-Dame de Mercadiel
Église paroissiale Notre-Dame de Mercadiel
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Penne-d'Agenais ; place Paul-Froment
Penne-d'Agenais
Paul-Froment (place)
1830 Q1 259 ; 2003 AC non cadastré ; domaine public
En village
Moyen Age
De l'église paroissiale médiévale intra muros, dite de Mercadiel car implantée au coeur du quartier commerçant, ne subsistent plus que les deux chapelles nord. Sa date de fondation est inconnue, mais elle existait vraisemblablement dès la formation du bourg car elle a constitué un fort élément structurant de l'agglomération. Elle est unie au chapitre de Saint-Etienne d'Agen en 1498. L'édifice, ruiné durant les guerres de Religions, présente en 1592 les "vestiges d'une belle église", que l'évêque Nicolas de Villars exhorte les consuls à réparer. L'église est ainsi "tout à fait restaurée" lors de la visite de Claude de Gélas en 1620. Selon la description qu'en donne l'évêque Claude Joly lors de sa visite pastorale de 1668, la chapelle située le plus à l'est, avec ses enfeux, serait une ancienne possession de la confrérie du Saint-Esprit (fondée en 1383 selon le chanoine Durengues) , utilisée comme sacristie ; elle paraît datable de la fin du 14e siècle. La seconde, détenue par la famille de Boutier de Catus, serait une construction du 15e siècle d'après le chanoine Delrieu. La façade, connue par une seule photographie, semble également médiévale, hormis le clocher-pignon qui paraît plus tardif. En 1668, l'église de 30 pas de long pour 12 pas de large est mal carrelée, non lambrissée, éclairée de 5 grandes fenêtres, son toit est bon. Elle fut démolie en 1875 pour permettre la construction de l'église actuelle.
Calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil ; brique
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives ; voûte en berceau
Le plan cadastral napoléonien et les descriptions anciennes présentent un édifice orienté occupant un espace triangulaire, de plan allongé, flanqué de la halle adossée au nord. Une inflexion de l'élévation sud permettait de laisser un passage suffisamment large à la rue en contrebas. D'après la photographie de l'édifice avant sa destruction, la façade occidentale très élevée, précédée d'un porche en appentis abritant l'entrée, était en brique avec chaînages d'angle en pierre. Au-dessus, 2 rangées d'arcatures aveugles disposées en quinconce animaient le parement de brique nu. Le clocher-pignon était percé de 4 baies campanaires. Les chapelles subsistantes, ménagées sous l'ancienne halle, ouvrent aujourd'hui en soubassement par 2 arcades sous la place Paul-Froment. Elles sont en pierre de taille calcaire. La chapelle est, autrefois couverte d'une voûte d'ogives, est équipée d'enfeus en arc brisé mouluré d'un cavet, ainsi que de placards muraux. L'autre chapelle voûtée en berceau, restaurée, sert de local pour la municipalité.
Vestiges
À signaler
Propriété de la commune
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37