Édifice fortifié
Tranchée des Anglais
Édifice fortifié dit la Tranchée des Anglais
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Penne-d'Agenais
Penne-d'Agenais
Plateau de Saint-Michel
1830 A2 ; 2003 B2 350, 351, 362 à 366
Isolé
Éperon barré ; fossé
1ère moitié 14e siècle
Dans l'organisation défensive de Penne, le plateau de Saint-Michel, dominant le bourg depuis l'est, rendait la place vulnérable. Il fut mis en défense durant le premier tiers du 14e siècle, au moment des troubles consécutifs à la guerre de Saint-Sardos : une lettre d'Edouard III du 22 août 1328, exempte de la taxe levée pour fortifier l'agglomération un certain P. Fixère, pour avoir réalisé 140 brasses de clôture sur 3 brasses de profondeur avec deux tourelles de pierre, ouvrage qui semblerait bien correspondre à cet ensemble fortifié, appelé la Tranchée des Anglais : en effet, un autre document précise qu'il s'agit d'une "tranchée" creusée sur ordre du comte de Kent et du sénéchal d'Agenais. L'ensemble est toujours opérationnel durant les Guerres de religions : Monluc décrit les assiégés en 1562 qui "avaient fait une tranchée dans le terre-plein, où leurs soldats se tenaient pour défendre la brèche, qui estoit difficile, car il fallait encore monter par des eschelles sur le terre-plein". Il subsiste un large fossé doublé d'une levée de terre isolant l'éperon du plateau, ainsi que les bases d'une tour du côté nord, bâtie en pierre de taille calcaire de moyen appareil, complétant le dispositif défensif ; cette tour dite Saint-Michel s'est écroulée au début du 19e siècle, d'après un courrier au préfet de 1817 ; le toponyme "Tour Saint-Michel" figure cependant encore sur le plan cadastral de 1830.
Terre ; calcaire ; pierre de taille
Vestiges
À signaler
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Beschi Alain
Dossier individuel
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