Église paroissiale
Saint-Just
Église paroissiale Saint-Just
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Hautefage-la-Tour
Penne-d'Agenais
Saint-Just
1830 E1 358 ; 2003 E1 821
En écart
Cimetière
12e siècle ; 1ère moitié 16e siècle
4e quart 19e siècle
1883
Daté par travaux historiques ; daté par source
L'église de Saint-Just est mentionnée à plusieurs reprises dans le Cartulaire d'Agen. De l'édifice roman du 12e siècle sont conservées l'abside et la travée de choeur. La nef qui les prolonge a sans doute été rebâtie à l'époque gothique ; la baie géminée en tiers-point percée au-dessus de la porte sud éclairait une salle haute aujourd'hui disparue. Dans la 1ère moitié du 16e siècle, un second vaisseau est édifié au nord et les deux nefs recoivent un voûtement d'ogives reposant sur un pilier central cruciforme, disparu mais décrit par G. Tholin à la fin du 19e siècle. Quelques travaux sont exécutés au 17e siècle, dont le rétablissement du porche peu après 1668. En 1740, le maçon Louis Lormand effectue pour 1376 livres de travaux de réparation à l'église. En 1883, le clocher est exhaussé d'un niveau afin d'abriter la chambre des cloches. Les voûtes des deux vaisseaux se sont effondrées au 20e siècle. Le presbytère qui s'adossait au vaisseau nord dès le 17e siècle, et auquel on accédait depuis la tribune par une porte aujourd'hui murée, a été détruit à une date indéterminée. A proximité de l'église s'élevait également une maison dite de l'évêque (qualifiée de "château épiscopal" par l'abbé Barrère) , déjà ruinée en 1668 (Mgr Joly en signale les "grandes murailles restantes") et dont il ne subsiste aucune trace.
Pierre de taille ; moyen appareil ; calcaire ; tuf ; moellon
Tuile creuse
Plan allongé
2 vaisseaux
Cul-de-four
Toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; toit en pavillon
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis avec jour
Le vaisseau sud ouvre par un arc triomphal sur une travée de choeur courte et étroite, voûtée en plein cintre, prolongée par une abside dont le cul-de-four est souligné d'un cordon chanfreiné. Un second vaisseau de 2 travées s'adosse au nord de la nef principale. Le chevet semi-circulaire est surmonté d'un clocher-tour de même plan et flanqué au nord d'un escalier en vis hors-oeuvre. Le voûtement des deux vaisseaux, détruit, était constitué de croisées d'ogives, dont seuls subsistent les dosserets à bases prismatiques festonnées. Une salle haute surmontait le vaisseau sud. L'édifice, à l'exception du porche en moellon, est bâti en pierre de taille, de tuf pour le vaisseau sud et le chevet, de calcaire pour le vaisseau nord. La couverture en tuiles creuses est à longs pans sur le vaisseau nord avec pignon couvert à l'ouest, en appentis sur le vaisseau sud et sur le porche, en pavillon irrégulier sur le clocher.
Sculpture
Serpent
Serpent sculpté sur l'intrados de l'arc triomphal, au sud.
1996/09/27 : inscrit MH
IM47003536 ; IM47003533 ; IM47003538 ; IM47003535 ; IM47003534 ; IM47003537
Propriété de la commune
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Maisonnave Jean Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37