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Plateforme ouverte du patrimoine

Manoir, dit Château de Lacam

Désignation

Dénomination de l'édifice

Manoir

Appellation d'usage

Château de Lacam

Titre courant

Manoir, dit Château de Lacam

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Massels

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Penne-d'Agenais

Lieu-dit

Lacam

Références cadastrales

1830 A 251 ; 1981 A 214

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Chapelle ; chai ; écurie ; poulailler ; four ; pigeonnier ; puits ; jardin ; moulin ; tuilerie

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 17e siècle ; 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1679 ; 1695 ; 1770 ; 1771 ; 1789

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Dans un document non daté mais antérieur à 1682, Jean-François de Gourdon de Genouillac (1645-1696) , seigneur baron de Frespech, autorise le sieur Coderc de Lacam, capitaine de chevau-légers à démolir la "maison de Lacam" ainsi que les "tours, gabions et défenses, pigeonnier, et écuries voûtées et autres bâtiments". Dans ce même document, il l'autorise à faire rebâtir la maison de Lacam, y mettre des tours, des girouettes, des gabions, des défenses, voûter les offices sous terre, faire des écuries voûtées et tous les offices qu'il jugera à propos ; il lui est également concédé le droit de fermer la basse-cour avec des portails, faire bâtir une chapelle, transporter ou rebâtir le pigeonnier, faire des viviers. Le 20 septembre 1682, Jean-Jacques Coderc de Lacam passe un marché à façon avec Anthoine Dumoulin, maître-maçon à Gandaille, pour la construction de Lacam "sur le lieu et assiette qu'ils ont déjà marqué et convenu". La date portée la plus ancienne, 1679, étant inscrite sur le claveau central de l'arc en plein cintre de la porte des écuries, il est vraisemblable que l'autorisation du seigneur date de cette époque et que le premier bâtiment refait soit les écuries. La date de 1695 sur le corps de bâtiment principal (porte aile est) correspond probablement à la fin des travaux. D'après Durengues, la chapelle aurait été construite en 1744. D'autres dates de la fin du 18e siècle portées sur plusieurs bâtiments témoignent d'une campagne de travaux à cette période : 1770 (margelle du puits) , 1771 et 1789 sur les enduits de l'aile est, 1789 sur le portail d'entrée. Deux moulins sur la Tancanne (dont un disparu et un en ruines) et une tuilerie (transformée en logis, située au lieu-dit la Tuilerie ; vivier sur plan cadastral de 1830) dépendaient du domaine.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile mécanique ; tuile plate

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; comble à surcroît

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre ; voûte en berceau brisé

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

L'ensemble est construit sur le rebord d'un plateau dominant le ruisseau de la Tancanne. Au nord un portail donne accès à la cour fermée par les différents bâtiments. Le corps de bâtiment principal forme un large U dont la partie centrale repose sur un étage de soubassement voûté en plein-cintre, desservi par un escalier en maçonnerie ; un deuxième, en bois, donne accès aux combles. Les élévations sur cour sont dotées de croisées remaniées, à l'exceptiond'une fenêtre à six jours comme prévu dans le marché à façon (corps central, côté est) ; il est probable que les portes surmontées de baies (ailes en retour d'équerre) correspondent en réalité à une demi-croisée (est) et à une croisée (ouest) transformées. La porte d'entrée, protégée par un toit à brisis reposant sur deux colonnes, est encadrée de pilastres surmontés d'un fronton. Séparées du corps de logis, les dépendances, au nord, comprennent la chapelle voûtée en berceau brisé, le chai, un hangar (côté ouest) et le fournil, le poulailler, l'écurie (côté est) ; entre le fournil et le poulailler s'intercale le pigeonnier (trous de boulins percé dans un mur en torchis). Sur l'élévation sud du corps central, sept grandes fenêtres rectangulaires éclairent le rez-de-chaussée, et une fenêtre à meneau l'étage de soubassement. Les élévations postérieures des ailes possèdent chacune une latrine. Le puits situé vers le milieu de la cour est protégé par un toit en pavillon qui repose sur quatre piliers, et une claire-voie. Un jardin s'étendait à l'ouest.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme architecturale

Description de l'iconographie

Porte du corps central encadré par deux pilastres surmontés d'un fronton.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1998/07/09 : inscrit MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Sont inscrits : le logis et ses deux ailes en retour ainsi que le puits (en totalité) , les façades et les toitures des communs.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Refus de visite

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Zannese Françoise

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37