Maison
Maisons de la commune du Malzieu-Ville
Occitanie ; 48 ; Le Malzieu-Ville
Le Malzieu-Ville
188 bâti INSEE ; 93 repérées ; 17 étudiées
Moyen Age ; limite 15e siècle 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
Granite ; basalte ; moellon ; pierre de taille ; enduit ; bois
Tuile creuse ; tuile mécanique ; ardoise
Sous-sol ; 1 étage carré ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
Voûte d'arêtes
Élévation à travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe
Escalier droit ; escalier en vis sans jour ; escalier demi-hors-oeuvre ; escalier hors-oeuvre
A l'intérieur de l'enceinte, les maisons sont des maisons en hauteur généralement à deux étages carrés et comble à surcroît. Dans certains cas, elles comportent parfois une cave voûtée d'arêtes (pc 235). L'emploi d'enduit sur les façades ( dans 50 cas sur 93) masque la mise en oeuvre constituée par du moellon de granite parfois mêlé de basalte (pc 659 et 622). Quelques élévation sont construites en pierre de taille de granite. Deux maisons donnant sur l'avenue Pierre de Rousset (pc 138 et 139-140) conservent des vestiges qui témoignent de la présence de maisons construites en pan de bois. Le toit à longs pans est la règle générale mais on trouve aussi des toits à croupe (20 cas) et à demi croupe (5 cas) ; l'avant-toit est porté par des corbeaux en bois ou en pierre. Les toits sont couverts généralement par de la tuile creuse sauf dans 13 maisons couvertes d'ardoise. Les façades les plus développées présentent une élévation à travées qui peut-être ordonnancée. Le décor monumental est particulièrement soigné dans les maisons bourgeoises ou de notables et les hôtels particuliers : au 16e siècle, les décors d'encadrements, moulures, cavets, arcs en accolade et fenêtres à croisée ; au 17e siècle, bandeaux décoratifs soulignant les allèges des fenêtres, porte à encadrement rehaussé de pilastres et surmontée d'un fronton brisé.
Sculpture
Ornement architectural
La maison de village, cellule élémentaire, est une maison en hauteur, à deux étages carrés et un comble à surcroît, possédant un local de rapport en rez-de-chaussée, avec porte charretière ou porte bâtarde ; l' habitation se trouve à l' étage auquel on accède depuis la porte par un escalier droit. La façade est étroite et le comble est aéré par de petites fenêtres rectangulaires. La maison de notable, bourgeoise ou hôtel particulier se différencie de la première par l' ampleur du corps de logis et par le système de distribution qui comprend une tour d' escalier en vis, hors-oeuvre pour le 16e siècle, en demi-hors-oeuvre pour le 17e siècle. A deux étages carrés et un comble surcroît, la maison possède une porte d' entrée décentrée qui ouvre sur un couloir latéral menant à l' escalier situé en fond de la maison. Le développement de la façade sur la rue a engendré une attention toute particulière au décor monumental qui se caractérise par la présence de cordons décoratifs qui soulignent les allèges des fenêtres et le décor de la porte aux encadrements rehaussés de pilastres et couronnés par un fronton brisé. L' hôtel particulier se distingue de la maison simple en profondeur par la présence d' une courette autour de laquelle se distribuent les corps de bâtiment.
1999
(c) Inventaire général Région Occitanie
2003
Béa Adeline ; Bunoz Céline ; Grandjouan Marie-Sylvie
Dossier collectif
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