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Plateforme ouverte du patrimoine

Couvent de carmélites dit Le Carmel

Désignation

Dénomination de l'édifice

Couvent

Genre du destinataire

De carmélites

Vocable - pour les édifices cultuels

Sainte-Thérèse

Appellation d'usage

Couvent Le Carmel

Titre courant

Couvent de carmélites dit Le Carmel

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 37 à 41 rue Lionnaise

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Angers intra-muros

Canton

Angers Nord

Lieu-dit

Centre-ville (quartier)

Adresse de l'édifice

Lionnaise (rue) 37 à 41

Références cadastrales

1840 K 55 à 57, 68 à 70 ; 1970 HL 1 à 3, 43, 46 à 49, 148 à 157, 190 ; 1999 HL 43, 46, 47 à 49

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Enclos ; cour ; jardin ; église ; cloître ; salle capitulaire ; noviciat ; infirmerie ; hôtel ; logement ; chapelle ; communs ; boulangerie ; buanderie ; prison ; tonnelle ; puits

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

15e siècle ; 3e quart 16e siècle ; milieu 17e siècle ; 4e quart 17e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1697 ; 1712 ; 1721 ; 1952

Commentaires concernant la datation

Porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Leaumont de Puygaillard Jean de (commanditaire)

Description historique

Etablies à Angers en 1626, les carmélites constituent progressivement le fonds du monastère entre 1628 et 1740. Elles acquièrent en 1638 l'hôtel de Jean de Leaumont, seigneur de Puygaillard. De ce premier édifice servant aujourd'hui de porterie et d'hébergement, subsistent deux corps de bâtiment en pierre et pan de bois du 15e siècle (vestiges du manoir de la Hunaudaye ?) , avec reprise de la façade sur rue vers 1574, probablement pour Puygaillard. Les ailes du cloître sont édifiées entre 1646 et 1666 par Denis Aubry et Pierre Moreau, architectes-maçons oeuvrant également à l'abbaye du Ronceray. Le noviciat porte la date 1697. L'église Sainte-Thérèse est entreprise vers 1712 selon une date portée dans l'avant-choeur des religieuses, et achevée vers 1721 selon une autre date portée sur la voûte du choeur. Les ailes latérales de la cour d'entrée principale sont édifiées au milieu du 18e siècle : celle du nord accueillant les parloirs, avec habitation particulière sur la cour du 41, fut réalisée vers 1740 pour la veuve Descazeaux, marquise de Férolle. Le grand portail de cette cour date probablement de cette période. Le bâtiment de l'infirmerie et du chapitre est également du 18e siècle. En 1808, l'aile sud de la cour d'entrée apparaît comme le logis particulier de Melle de la Faucille. Orphelinat et prison de femmes à la Révolution, le monastère est occupé en 1810 par l'hospice des incurables. En 1855, de nouvelles carmélites réintègrent les lieux et, vers 1861, font remanier intérieurement l'église (avec décor peint) pour leurs hôtes de passage, les pères du Saint-Sacrement. Elles font aussi construire en 1873 une chapelle dite de l'Ermitage et un oratoire (détruit) dans le jardin. L'enclos est réduit vers 1869 par le percement du boulevard Descazeaux, puis à nouveau en 1903 par la construction d'écoles sur le boulevard Georges-Clemenceau. Détruit en 1944, le vaisseau principal de l'église est reconstruit en 1952 (date portée) par l'architecte Henri Enguehard. Atteints également par les bombardements, le logis de Puygaillard et l'aile des parloirs sont fortement restaurés à cette époque.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit partiel ; tuffeau ; moyen appareil ; bois ; pan de bois ; torchis ; enduit ; appareil mixte

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau ; sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble ; étage en surcroît

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes ; voûte en arc-de-cloître

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; appentis ; toit en pavillon ; flèche carrée ; toit à l'impériale ; pignon ; pignon couvert ; croupe ; noue

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; peinture ; menuiserie

Indexation iconographique normalisée

Ordre corinthien, pilastre ; ordre ionique, pilastre ; ornement à forme géométrique

Description de l'iconographie

L'église du 17e siècle comportait un ordre colossal de pilastres à chapiteaux cortinthiens qui rythmaient les élévations intérieures de la nef et du sanctuaire. Le portail de la cour d'entrée nord est encadré de pilastres à chapiteaux ioniques. Vantaux de portes, parquets et sols carrelés à dessin géométrique.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1963/02/18 : classé MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Façades y compris le portail d'entrée ; toitures sur la rue Lionnaise ; façade sud-ouest et la toiture correspondante donnant sur la cour d'honneur ; façades et toitures des bâtiments entourant le cloître ; cloître ; jardins ; grand escalier ; avant-choeur et choeur des religieuses (cad. K 55, 69) : classement par arrêté du 18 février 1963.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Élévation

Observations concernant la protection de l'édifice

Cet édifice est, avec l'abbaye du Ronceray et le couvent du Calvaire, le dernier témoin des grands monastères du quartier de la Doutre intra-muros, et le seul subsistant des nombreuses communautés installées au 17e siècle rue Lionnaise. Les corps sur rue de l'hôtel de Puygaillard présentent une suite de fenêtres en plein-cintre unifiant au rez-de-chaussée les deux corps de logis du 15e siècle. Cette composition remarquable éclairant un niveau de communs (?) a malheureusement été partiellement supprimée sur le logis gauche (est).

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1990

Date de rédaction de la notice

1995

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

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Portail de la cour d'entrée de la marquise de Férolle, 41 rue Lionnaise.
Portail de la cour d'entrée de la marquise de Férolle, 41 rue Lionnaise.
© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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Vue d'ensemble de l'enclos et de l'ancien hôtel de la Bouveraye (intégré au Carmel), sur la rue du Tambourin, en axe sud-nord.
Vue d'ensemble de l'enclos et de l'ancien hôtel de la Bouveraye (intégré au Carmel), sur la rue du Tambourin, en axe sud-nord.
© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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