Hôtel
Hôtel Goyer ; Hôtel Lemarchand des Costeaux
Hôtel Goyer, puis Lemarchand des Costeaux
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 16 rue Beaurepaire ; cour des Tourelles
Angers intra-muros
Angers Nord
Centre-ville (quartier)
Beaurepaire (rue) 16 ; Tourelles (cour des)
1840 G 266 ; 1970 AO 353 ; 1999 AO 444
En ville
Cour
Ensemble d'édifices à cour commune dit Cour des Tourelles
IA49006915
15e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
Situé sur la cour des Tourelles, ce logis a été bâti au 15e siècle. Il conserve d'origine son escalier et les deux cheminées du rez-de-chaussée et de l'étage de comble. La chambre haute de la tour d'escalier est édifiée peu après. Au 16e siècle, une porte de communication dans la cage d'escalier est établie avec celle - limitrophe - de l'hôtel de la famille Crespin (étudié). Cette porte est murée dans la 1ère moitié du 17e siècle lorsqu'est réédifié l'escalier de cet hôtel voisin. En 1607, l'édifice appartient à l'avocat Pierre Goyer, qui détient alors tous les logis de la cour des Tourelles. Au cours du 17e siècle, la venelle séparant les deux hôtels est couverte par une petite pièce qui agrandit l'étage du logis, masque l'élévation postérieure du corps d'escalier et engendre un remaniement des couvertures. En 1678, l'hôtel appartient à René Lemarchand des Costeaux, héritier de Catherine Goyer. C'est au 18e siècle que l'entrée initiale dans l'édifice (par le corps d'escalier) est murée pour un autre accès aménagé dans une ancienne fenêtre sur cour. La fenêtre basse du pignon nord est également remaniée en porte, à une époque indéterminée. Les communs (cave, cellier, écurie) mentionnés au 18e siècle n'ont pu être localisés. A la fin du 19e siècle ou au début du 20e, la travée sur la cour est restaurée dans une facture gothique qui fait partiellement disparaître les remaniements du 18e siècle : ces travaux sont réalisés lors de l'établissement du Mont-de-Piété qui acquiert le logis en 1882. Revenu dans le domaine privé, l'édifice fait l'objet d'une restauration à partir de 1993, suite à une mesure de protection intervenue en 1991. Il est aujourd'hui subdivisé en appartements.
Schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; bois ; pan de bois ; torchis ; essentage d'ardoise ; appareil mixte
Ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans ; appentis ; noue ; pignon couvert
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Logis de plan oblong, en moellons de schiste enduit, à un étage carré et un étage de comble. Une tour d'escalier hors-oeuvre de même matériau et pan-de-bois essenté d'ardoise sur la face antérieure, abrite une vis en maçonnerie qui flanque l'élévation principale, sur la cour des Tourelles : cette élévation est largement masquée par la venelle couverte des Tourelles qui traverse au rez-de-chaussée le corps d'escalier, sous la 1ère volée.
Sculpture
Ornement à forme animale ; ornement à forme végétale
Sujet : lion, fleuron, support : acrotères et amortissement de lucarne.
Hôtel en forme de maison (type D).
Mauvais état
1991/04/18 : inscrit MH
Immeuble bordant la rue Beaurepaire situé sur la parcelle 1980 AO 349 ; immeubles situés sur les parcelles 1980 AO 442, 354 et 444 : inscription par arrêté du 18 avril 1991.
À signaler
Élévation ; escalier ; cheminée
Cette demeure s'apparente à un hôtel particulier par le système distributif et la monumentalité de la tour d'escalier située en hors-oeuvre sur l'élévation principale, bien que la relative modestie du corps de logis la rapproche des maisons. La cour commune, d'accès public probablement durant un temps car elle reliait la rue Beaurepaire au quartier du Rideau, joue ici le rôle de cour d'entrée.
Propriété privée
1985
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
1989
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Sous-dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70