Hôtel
Hôtel de Bonchamp
Hôtel de Bonchamp
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 4 place Louis-Imbach
Angers intra-muros
Angers Centre
Centre-ville (quartier)
Louis-Imbach (place) 4
1840 H1 128 ; 1980 BR 267 ; 1999 BR 267
En ville
Cour ; communs ; remise
1ère moitié 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle
2e moitié 17e siècle
L'hôtel de Bonchamp, ainsi mentionné vers 1769 (d'après source) comprend deux corps de logis construits dans la 1ère moitié du 17e siècle. L'escalier et deux cheminées sont d'origine. Une autre cheminée, de la 2e moitié du 17e siècle, occupe la pièce du premier étage dans le corps de droite. Un corps d'habitation supplémentaire au fond de la cour avec remise au rez-de-chaussée et escalier en charpente, est ajouté dans la 1ère moitié du 18e siècle, en poursuivant les bandeau et corniche des parties 17e siècle. Deux autres cheminées, dans cette partie et dans le corps de droite, subsistent encore de cette période. L'édifice a subi quelques dénaturations au 20e siècle, concernant essentiellement la façade sur la place : installation d'un commerce, mutilation du portail et du passage couvert, suppression des lucarnes en pierre. La restauration de l'édifice en 1985 restitue le portail, ainsi que des lucarnes, mais en bois (au lieu de la pierre) et de trop petite taille ; elle fait en revanche disparaître plusieurs cheminées ainsi que l'escalier en bois du corps postérieur pour l'aménagement d'appartements.
Schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte ; bossage
Ardoise
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
Voûte en berceau en anse-de-panier
Élévation à travées
Toit à longs pans ; appentis ; noue ; pignon couvert ; croupe
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente
Hôtel à trois corps de logis autour d'une cour intérieure accessible depuis un passage couvert traversant le corps sur la place. L'édifice est en schiste pour le corps sur la place (sauf le mur-pignon gauche, curieusement parementé en tuffeau) et en tuffeau pour les élévations sur cour des deux autres corps ; les murs mitoyens sont pour l'essentiel en schiste. L'ensemble des chaînages est traité en bossages. Les élévations à travées sont à rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et comble à surcroît, sur un niveau bas de services pour le corps sur la place, sur un sous-sol partiellement enterré pour le deuxième corps en retour. Les communs qui font partie du troisième corps sont à deux étages carrés. Les couvertures sont à longs pans et pignons couverts sauf l'extrémité gauche du troisième corps qui est avec une croupe. L'escalier principal est dans-uvre dans le deuxième corps, en maçonnerie, rampe sur rampe. Un autre escalier, secondaire et aujourd'hui disparu, était dans le corps de communs, à deux noyaux et balustres en bois. Le sous-sol sous le deuxième corps est en berceau en anse-de-panier légèrement brisé, en tuffeau.
Menuiserie
Ornement à forme géométrique, arabesque
Des vantaux de portes sont à panneaux géométriques multiples ou à grands panneaux, rectangulaire et chantourné.
Hôtel à cour intérieure (type B).
Restauré
À signaler
Élévation ; cheminée
Un des plus purs exemples d'hôtel de la 1ère moitié du 17e siècle à Angers, dont l'austérité monumentale est tout entière dans la répétition des travées à bossages, particulièrement prégnante sur la cour intérieure. De plus, témoin le plus ancien et le mieux conservé d'une famille d'hôtels à cour intérieure, associant logis sur rue et un mode d'accès traditionnel à la cour d'entrée (explicité dans le dossier collectif sur les demeures). A noter différentes cheminées, malheureusement pour certaines enlevées lors de la rénovation de 1985.
Propriété d'une personne morale
1975
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
1991
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Dossier individuel
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70