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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de Scépeaux puis de Richeteau

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Hôtel de Scépeaux ; Hôtel de Richeteau

Titre courant

Hôtel de Scépeaux puis de Richeteau

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 9 place de la Paix

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Angers intra-muros

Canton

Angers Nord

Lieu-dit

Centre-ville (quartier)

Adresse de l'édifice

Paix (place de la) 9

Références cadastrales

1840 G 526 à 528 ; 1980 AO 406 ; 1999 AO 406

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; jardin ; communs ; écurie

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 12e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Bruneau de Tartifume Jacques (habitant célèbre)

Description historique

La partie la plus ancienne consiste en un grand sous-sol voûté de la 2e moitié du 12e siècle, connu au 15e siècle sous l'appellation la Roche du Ronceray : s'agissait-il d'une dépendance de l'abbaye éponyme ? Un censif de 1460 de l'abbaye du Ronceray ne signale alors en cet endroit que jardin et vigne d'une certaine famille Renault, rien n'étant alors construit en surface. L'hôtel actuel est donc postérieur à cette date. Il présente deux campagnes de construction : la partie gauche du corps principal et la tour d'escalier, aujourd'hui découronnée, indiquent la fin du 15e ou le début du 16e siècle. Une reprise d'élévation voire une reconstruction au-delà de la pièce gauche (les murs n'ont plus la même épaisseur) , l'escalier dans-œuvre ainsi que le pavillon droit relèvent de la seconde campagne, dans le courant du 17e siècle. L'hôtel est attesté comme bien de l'historiographe angevin Jacques Bruneau de Tartifume (décédé en 1636) , puis passe au milieu du 17e siècle à Claude de la Crossonnière issu d'une vieille famille seigneuriale. Les parties du 17e siècle pourraient revenir à l'un ou l'autre de ces propriétaires. Mais l'hôtel de Scépeaux a gardé le nom d'une autre famille d'ancienne noblesse : il était détenu par la marquise de Scépeaux dans la 2e moitié du 18e siècle, d'après le recensement des maisons et habitants d'Angers vers 1769 (n° 3193). L'hôtel est acquis au 19e siècle par Eugène-Paul de Richeteau, marquis d'Airvault, qui donne sa dernière appellation à la demeure. Les écuries, seule partie conservée des communs, pourraient dater du 16e siècle. Un pavillon élevé au 17e siècle au fond du jardin, connu par iconographie, est détruit à la fin du 19e siècle. Le jardin est ensuite détaché de l'hôtel et loti. L'édifice a fait l'objet d'une forte restauration vers 1979, puis d'une seconde dans les années 1980.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; tuffeau ; moyen appareil

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; pignon découvert ; pignon couvert ; croupe ; noue

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Edifice comprenant une cour d'entrée prolongé vers nord d'un jardin (disparu). Le logis, situé perpendiculairement à la clôture d'entrée, est constitué d'un corps de logis non homogène, d'après les épaisseurs de mur et l'existence d'une partie postérieure en appentis qui redouble un épais mur intérieur. Le gros-oeuvre est en schiste, à l'exception du pavillon 17e en tuffeau. L'édifice comprend un étage carré et un étage de comble sous une couverture à longs pans, avec pignons couvert et découvert ; le pavillon en tuffeau est à croupe. La demeure possède deux escaliers, une vis du 15e siècle dans une tour hors-oeuvre en maçonnerie, le second du 17e siècle, dans-oeuvre et à mur-noyau en tuffeau. Un vaste sous-sol, sans rapport structurel avec la demeure, se développe à la fois sous le logis et sous la cour antérieure ; il est couvert d'une voûte en berceau plein-cintre, appareillée en tuffeau et percée de deux oculus. Un escalier droit à son extrémité orientale en permettait l'accès dans la cour.

Commentaires d'usage régional

Hôtel à cour antérieure (type A).

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler ; maison d'homme célèbre

Eléments remarquables dans l'édifice

Voûte

Observations concernant la protection de l'édifice

L'intérêt premier de l'édifice tient à son sous-sol voûté du 12e siècle, l'un des plus anciens de la ville et des plus remarquables au sein du riche patrimoine médiéval, du quartier de la Doutre. Une protection au titre des Monuments historiques s'imposerait. La demeure est elle-même bien représentative d'une architecture de notables empreinte d'une rusticité propre à ce secteur nord de la Doutre. L'hôtel de Scépeaux occupe de surcroît une position très en vue sur la place de la Paix, ancien cimetière des pauvres de l'hôpital Saint-Jean, un site particulièrement évocateur de l'histoire de ce quartier.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1979

Date de rédaction de la notice

1991

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

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Vue de situation.
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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Vue de situation.
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