Maison
Maison de la Tour ou du Croissant
Maison dite de la Tour ou du Croissant
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 7 rue des Filles-Dieu
Angers intra-muros
Angers Centre
Centre-ville (quartier)
Filles-Dieu (rue des) 7
1840 J 279 ; 1980 DH 507 ; 1999 DH 507
En ville
2e moitié 15e siècle ; 1er quart 16e siècle
3e quart 20e siècle
1962
Daté par source
Attribution par source
Maison construite dans la 2e moitié du 15e siècle ou dans le 1er quart du 16e siècle. Sa tour d'escalier en tuffeau, d'origine et bien en évidence à l'angle de deux rues, lui donne son appellation, encore en vigueur au 18e siècle (d'après source). Un censif de la cathédrale du 17e siècle la désigne aussi sous la dénomination le Croissant. Les armes de saint Maurice (modernes) qui couronnent la porte extérieure de l'escalier, avec la devise loz en croissant font référence à l'ordre du Croissant créé en 1448 par René d'Anjou. Aucun document d'archives cependant ne permet d'établir une relation entre cette maison et l'ordre de chevalerie. Des vantaux de porte gothiques ferment la porte d'entrée et celles intérieures de la tour d'escalier, mais semblent avoir été rapportés lors de la restauration effectuée en 1962, sous la direction de l'architecte angevin Henri Enguehard. Cette restauration a notamment fait disparaître en façade le hourdis initial en torchis pour un hourdis décoratif de brique. Plusieurs fenêtres ont été restituées dans leur emplacement et leur taille d'origine (au premier étage de la tour, aux deux étages carrés de l'élévation en pan de bois).
Bois ; pan de bois ; torchis ; enduit partiel ; brique ; tuffeau ; pierre de taille ; schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; appareil mixte
Ardoise
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Toit à longs pans ; pignon couvert ; toit polygonal
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Maison à un corps de logis dont l'élévation antérieure se résume à une tour d'escalier en vis hors-oeuvre en tuffeau, la façade en pan de bois adjacente à deux étages carrés étant une élévation latérale. Le rez-de-chaussée de celle-ci est aussi en tuffeau, le reste des maçonneries est en schiste. Le hourdis du pan de bois est aujourd'hui en brique, auparavant il était en torchis. Les couvertures consistent en deux longs pans pour le logis, et un toit polygonal pour la tour d'escalier.
Sculpture ; menuiserie
Armoiries ; ornement à forme architecturale, plis en serviette
Un blason aux armes de saint Maurice surmonte la porte d'entrée de la tour d'escalier. Réseau et plis en serviette ornent les vantaux des portes.
Maison de notable, morphologie XVe-XVIe siècles (type C1).
Restauré
1961/06/10 : classé MH partiellement
Façades sur rues et toitures correspondantes (cad. 1840 J 279) : classement par arrêté du 10 juin 1961..
À signaler
Élévation ; escalier
Rare maison de laïc située dans le quartier épiscopal d'Angers. Ce logis illustre une typologie marginale à Angers par l'association du pan de bois spécifique à l'habitat marchand et de la tour d'escalier en pierre bien en évidence, propre aux demeures de notables des 15e ou 16e siècle. L'élévation principale constitue en elle-même une curiosité, car elle se résume à une tour d'escalier, d'où son appellation (l'élévation en pan de bois sur la rue Saint-Aignan est une façade latérale) , qui fait illusion pour une maison au parcellaire aussi exigu.
Propriété privée
1979
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
1989
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Dossier individuel
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70