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château

Inventaire

château

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; La Jaille-Yvon ; Plessis (le)

Pays Segréen

Lion-d'Angers (Le)

Plessis (le)

1809 B4 754 à 757 ; 1946 B4 571 à 574, 582, 583, 721, 728, 737 à 741.

isolé

parc ; jardin potager ; logement ; écurie ; sellerie ; abreuvoir ; étable ; jardin d'agrément ; roseraie ; orangerie ; bassin ; allée ; clôture de jardin ; bûcher

18e siècle ; 19e siècle

16e siècle (?)

Château mentionné dès 1503 (seigneur Jean du Tertre) , qui passe successivement aux familles de Bailleul (au 17e siècle) , de La Grandière (au 18e siècle) , puis au 19e siècle à Achille Doublard du Vigneau, et à la famille de Messay (après 1888). L'essentiel du château date du 18e siècle (aile principale au sud et lucarnes de l'aile ouest) et surtout du 19e siècle. L'angle nord est du logis en particulier constitue une sorte de haute tour flanquée d'une tourelle, édifiée au 19e siècle. Elle conserve des peintures murales de Michel Liébaut (dit Mich, vers 1920-1925) , beau-frère de Mme Badel (née de Messay) , alors propriétaire du château. Il subsiste cependant dans le logis des parties plus anciennes, d'époque parfois indéterminée : gros-oeuvre de l'aile ouest du logis, et dans l'angle une cave peut-être du 16e siècle. Dans le prolongement de l'aile ouest se trouvent une orangerie et une écurie (avec espace servant de sellerie) vraisemblablement du 18e siècle ? très reprise au 19e siècle. A l'arrière existe une ferme du 19e siècle, comprenant un logement, des étables à vaches, un puits, un fournil... Un corps de logement, ancien mais très repris, est conservé à l'ouest du logement de ferme, et un autre a remplacé une grange au début du siècle. Des porcheries maintenant détruites se trouvaient à proximité. Le parc aménagé avec de grandes allées régulières, des bois et de vastes étendues de pelouse date du 19e siècle. Il conserve également un enclos subdivisé en trois parties (actuelle roseraie) , qui était à l'origine le potager, du 19e siècle. Le puits (avec sa pompe) adossé au mur, le logement du jardinier à l'est et un petit bassin (citerne ?) au sud complètent encore ce potager.

tufeau ; schiste ; grès ; pierre de taille ; moellon ; enduit

ardoise

plan régulier

étage de soubassement ; 2 étages carrés ; étage de comble ; comble à surcroît

élévation ordonnancée

toit à longs pans ; toit en pavillon ; toit conique ; appentis ; croupe ; pignon couvert

escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

groupe d'arbres ; massif de fleurs ; parterre ; pelouse ; planche de jardin

Le logis forme un plan en L, avec dans l'angle une tour à deux étages carrés couverte en pavillon, où se trouve un escalier tournant en charpente. La tourelle en pierre de taille de tuffeau n'abrite aucun escalier, mais cache un passage entre les deux ailes du logis, avec rattrapage de niveau. L'aile principale au sud comporte un étage carré et un étage de comble, ainsi que des façades ordonnancées. L'aile ouest est surmontée d'un campanile. Elle est prolongée par un corps de bâtiment composé au rez-de-chaussée d'un bureau, d'une orangerie et d'une écurie, avec à côté des latrines isolées. L'arrière de cet édifice donne sur la cour de ferme ; un escalier extérieur droit donne accès au comble à surcroit, et un appentis porté sur des poteaux abrite un puits et le bucher. Au nord, la ferme se développe autour d'une cour dont le centre est occupé par des étables à vaches. A l'est de la cour une aile comprend notamment un four, des ouvertures cintrées en briques et un passage vers un abreuvoir creusé à l'est de la ferme. Le potager est isolé visuellement du logis par un rideau d'arbres. Il est enfermé dans une enceinte aux angles arrondis (une partie est détruite) , subdivisé par deux murs, et traversé par une allée centrale. Une pompe adossée à l'un des murs se trouve abritée sous un fronton triangulaire en tuffeau. Le château, les dépendances et le parc, constitué de bois et de vastes pelouses, sont cernés d'une longue enceinte en pierres.

peinture ; peinture (étudiée dans la base Palissy)

bon état

2001

à signaler

jardin potager

L'intérêt de ce château réside dans la structure originale de son potager (plan, pompe et maison de jardinier). Une partie des dépendances du 19e siècle s'apparente aux fermes issues du mouvement des fermes modèles de cette zone, caractérisé notamment par des ouvertures cintrées en briques, et une organisation rationnelle. Le logis lui-même possède une aile classique très homogène, et une tour avec tourelle, symbole du château. L'accord des propriétaires pour la réalisation d'un dossier d'inventaire est subordonné à une consultation restreinte des clichés illustrant l'intérieur du château. Chambres d'hôtes.

propriété privée

dossier individuel

2001

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