Moulin
Moulins
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Challain-la-Potherie
Candé
L'Argos
15 bâti INSEE ; 2 repérés ; 1 étudié
17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
L'activité meunière existe à Challain dès le 14e siècle, puisque le moulin à eau sis sur la chaussée de l'étang du château est démoli en mai 1404. Il est reconstruit avant 1460. Les constructions de moulins s'intensifient soudainement au milieu du 16e siècle, lorsque Jean Chevallier, sergent royal, obtient de Jean de Chambes, seigneur de Challain, l'autorisation de construire un moulin à vent à chandelier dans les Landes de la Bataille, en 1555, puis trois autres moulins à vent à masse de pierre, ainsi qu'un moulin à eau à l'étang de Choizeau, l'un des trois étangs entourant le château, en 1566. À cette époque, le seigneur de Chalain possède 6 moulins à vent et 2 moulins à eau. En 1687, la vanne de décharge du moulin à eau de l'étang du château est déplacée à l'extrémité est de la chaussée, sous deux arches construites à cet effet. Le moulin lui-même dû être reconstruit en 1843 et fut détruit au 20e siècle. Plusieurs moulins à vent attestés par les sources ont été détruits à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, tels ceux de la Croix-Morelle, le Moulin des Aunais, les deux moulins Dauphin (dont l'un mentionné en 1541) , ceux des Champs (mentionné en 1668) , de la Garenne (mentionné en 1580) , de la Lande de la Villatte (mentionné en 1576) , et enfin celui de la Lande des Moulinets. Deux moulins-tours sont conservés : celui du Rat, construit entre 1796 et 1827, et le Moulin-Blanc, mentionné en 1638. En tout, probablement 15 moulins ont existé à Challain-la-Potherie, dont 2 à eau et 13 à vent.
Schiste ; moellon
Ardoise
Énergie hydraulique ; roue hydraulique verticale ; énergie éolienne ; énergie électrique ; achetée
Les sources d'archives attestent l'existence de moulins à chandelier, tout en bois, à Challain-la-Potherie au 16e siècle. Leur présence n'est pas surprenante puisqu'ils s'en trouvaient de ce même type dans tout le sud de la région segréenne, jusqu'à Angers. Ils paraissent disparaître, peut-être au cours du 17e siècle, pour être remplacés par des moulins-tours. Des deux moulins de ce type conservés, le Moulin-Blanc est une tour vide de mécanismes et sans ailes. Il a cessé son activité en 1932. Quant au moulin du Rat, c'est le dernier moulin à vent mené par un meunier professionnel du département de Maine-et-Loire. Sa tour comprend trois étages ; ses trois meules sont entraînées par un moteur éolien à ailes en planches du type Berton, et en cas de panne de vent, par un moteur électrique. Le moulin à eau de la Chaussée était équipé d'une roue d'une puissance de quatre chevaux qui entraînait deux paires de meules. Il chômait pendant huit mois de l'année au 19e siècle.
Moulin à vent tour (2).
2000
© Inventaire général
2000
Cussonneau Christian
Dossier collectif