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Plateforme ouverte du patrimoine

Forge

Désignation

Dénomination de l'édifice

Forge

Titre courant

Forge

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Pouancé

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur la commune : La Prévière

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays Segréen

Canton

Pouancé

Lieu-dit

La Forge

Références cadastrales

1833 E3 438, 439, 445 à 450 ; 1961 E3 339 à 343

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Pièce de stockage du combustible ; logement patronal

Nom de l'édifice

Usine de fabrication des métaux, les Forges de Pouancé ou de Tressé

Références de l'édifice de conservation

IA49002093

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle (?) ; 4e quart 18e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

La maison de maître a du être bâtie au cours du 4e quart du 18e siècle. La date 1812 est inscrite sur une pierre en tufeau placée sur le piédroit de la porte charretière de la halle. La forge cessa son activité en 1849. L'atelier fut alors transformé en laiterie. Des maisons d'ouvriers en série s'élevaient à proximité de la forge sur la commune de La Prévière ; elles ont été détruites vers 1855 par le marquis de Préaulx.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; grès ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

Le minerai provenait de la minière de Rougé qui alimentait aussi les forges de la Hunaudière et de Martigné. La forge regroupait l'affinerie et la chaufferie qui transformaient la fonte moulée, produite par le haut fourneau, en fer. Les bâtiments étaient installés derrière la chaussée de l'étang de Tressé, la plupart ont été détruits car ils n'étaient pas réutilisables. La halle à charbon subsistante est accolée à la digue ; c'est un édifice rectangulaire, couvert d'un côté par un toit à croupe et de l'autre par un pignon essenté d'ardoise comportant un auvent. Une porte charretière ouvre sur la cour. Les portes percées dans la partie donnant sur la chaussée ont disparues ; elles permettaient le déchargement du charbon de bois plus facilement. La maison de maître se compose d'un étage de soubassement abritant la cave, d'un étage carré et d'un étage de combles. L'élévation antérieure comprend cinq travées, un escalier à montée convergente mène à la porte d'entrée. Le soin apporté aux façades, les encadrements de baies et les chaînes d'angle en tufeau, le toit à croupes marquent une volonté d'ostentation vis-à-vis des autres constructions. Cette maison était divisée en quatre appartements destinés aux responsables de l'établissement.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Desmoulins Marie-Emmanuelle ; Maheux Hubert

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70