POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Château de la Blanchaie

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Appellation d'usage

Château de la Blanchaie

Titre courant

Château de la Blanchaie

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Sainte-Gemmes-d'Andigné

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays Segréen

Canton

Segré

Lieu-dit

La Blanchaye

Références cadastrales

1826 B2 191 à 240 ; 1943 B3 422 à 426

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

La Verzée

Partie constituante non étudiée

Chapelle ; communs ; conciergerie ; parc

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

15e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

16e siècle ; 1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1864 ; 1867 ; 1868 ; 1901

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Château mentionné dès le 15e siècle ; il relevait alors de Champiré d'Orvaux. Le gros oeuvre des deux corps de logis est ancien, probablement du 15e siècle, avec certains remaniements du 16e siècle (encadrements de baies). La chapelle seigneuriale, dédiée à Saint-Claude, a été fondée en 1536. Le château passa à la fin du 16e siècle à la famille d'Andigné. Une importante campagne de construction au 18e siècle semble avoir transformée l'image du château, ne conservant que quelques éléments médiévaux tels la chapelle ou la tour d'escalier. Ce dernier fut à nouveau repris et agrandi au cours du 3e quart du 19e siècle. En 1878, Célestin Port évoquant les "maintes restaurations" signale en effet que "la plus récente lui donne l'aspect des grands hôtels du 18e siècle". Les matrices cadastrales mentionnent d'ailleurs des augmentations de constructions pour le château en 1864 puis en 1867. On élève alors un pavillon à la place de la tour d'escalier dans l'angle rentrant des deux corps de logis sur lesquels on greffe deux petits avant-corps ; on prolonge également l'aile ouest, en édifiant un pavillon flanqué lui aussi d'un avant-corps. Durant les mêmes années on construit une conciergerie, plusieurs maisons de garde (une est mentionnée sur la matrice comme construction nouvelle en 1869). Les communs et le jardin potager sont détruits et reconstruits près de la nouvelle ferme modèle (étudiée) ; le parc est probablement redessiné alors. Au début du 20e siècle, de nouvelles écuries avec sellerie et chambres de palefrenier sont construites au sud-ouest du château ; en 1910 on y ajoute une remise à automobiles. Les principales adjonctions faites au château au 19e siècle seront supprimées au cours du 20e siècle (à l'exception du petit avant-corps de l'aile sud) ; le château a été alors "restauré" afin de retrouver son "état d'origine" du 18e siècle.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; tuffeau ; pierre de taille ; enduit ; bossage

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan régulier en L

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Croupe ; toit en pavillon ; toit à l'impériale ; toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert

Commentaire descriptif de l'édifice

Le domaine (environ 800 hectares) comptait de nombreuses fermes ou métairies ; dépendaient également du château, aux lieux-dits Champiré et Basset, deux moulins à eau suppléés durant la période sèche par deux moulins à vent. Le plan cadastral ancien nous donne un état du château et du parc avant les transformations de la deuxième moitié du 19e siècle. L'édifice est construit sur une légère déclivité du terrain, dominant un méandre de la Verzée. Depuis la route de Sainte-Gemmes au Bourg d'Irée, une longue avenue conduisait à un parterre en demi-lune ; deux autres allées ont été également aménagées latéralement. Au nord du château on trouvait un autre jardin en parterre, une pêcherie et un beau jardin potager comportant une serre ; à l'ouest, l'état des sections signale le "grand jardin du domaine" comportant un réservoir avec une petite île plantée d'arbres. Les deux corps de logis sont couverts par une toiture en croupe ; la chapelle est couverte en longs pans, avec pignons débordants ; le seul avant-corps conservé est couvert par une toiture à l'impériale.

État de conservation (normalisé)

Remanié ; restauré

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Chapelle ; ferme

Observations concernant la protection de l'édifice

La chapelle abrite un retable en pierre calcaire représentant la Crucifixion et les deux commanditaires de l'oeuvre, Robert de Chazé et sa femme Jeanne Crespin, alors propriétaires du château. Selon Célestin Port, le retable est contemporain de la construction de la chapelle (vers 1535-1540).

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pelloquet Thierry

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70